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Activité de microscopie confocale in vivo en France : étude observationnelle prospective multicentrique

Depuis 2005, la microscopie confocale in vivo (MC) aide le dermatologue à améliorer son diagnostic et à guider des gestes chirurgicaux en permettant de visualiser les lésions à l’échelle cellulaire, plus précisément que la dermoscopie. Cependant, aucune étude n’a réalisé un état des lieux de l’utili...

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Published in:Annales de dermatologie et de vénéréologie 2020-12, Vol.147 (12), p.A209-A210
Main Authors: Stefanski, M., Monnier, J., Le Guern, A., Visseaux, L., Ehret, M., Colomb, M., Jeudy, G., Vourch, M., Le Duff, F., Norberciak, L., Baroudjian, B., Bernigaud, C., Perea-Villacorta, R., Mallet, S., Debarbieux, S., Perrot, J.L., Grange, F., Modiano, P., Bahadoran, P.
Format: Article
Language:fre
Subjects:
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Description
Summary:Depuis 2005, la microscopie confocale in vivo (MC) aide le dermatologue à améliorer son diagnostic et à guider des gestes chirurgicaux en permettant de visualiser les lésions à l’échelle cellulaire, plus précisément que la dermoscopie. Cependant, aucune étude n’a réalisé un état des lieux de l’utilisation de la MC dans les centres hospitalo-universitaires français (CHU). L’objectif principal est de décrire l’activité de la MC en France. Les objectifs secondaires sont d’évaluer son utilité ainsi que la corrélation MC et histologie. Cette évaluation des pratiques professionnelles prospective et multicentrique a été réalisée dans 10 CHU. Tous les patients adultes adressés dans ces centres pour une consultation de MC étaient inclus. Le dermatologue qui effectuait la MC remplissait un questionnaire standardisé descriptif de la consultation de MC incluant l’histologie. L’étude a commencé en février 2020 et terminera fin de l’année 2020. Nous rapportons ici les résultats préliminaires. 66 % (10/15) des CHU possédant un MC ont participé à l’étude. 78 lésions ont eu une indication à la MC et ont été incluses. Les lésions localisées au visage représentaient 50 % (39/78) des indications. Les principales indications étaient : diagnostic de lésions mélanocytaires (63/78 ; 80,8 %), évaluation des marges de mélanome de Dubreuilh (12/78 ; 15,4 %), suivi des muqueuses génitales (9/78 ; 11,5 %). 76/78 (97,4 %) lésions ont été analysées en MC (2 examens de MC n’ont pu être réalisés). Le Vivascope 3000® était le plus utilisé pour 61/76 cas (80 %), par rapport au Vivascope 1500® (7/76 ; 9,2 %). La durée de réalisation de MC était variable ; 50 % des examens étaient réalisés en moins de 10minutes. Le confocaliste était expérimenté (>5 ans d’expérience) dans 50 % (39/76) des cas. Les principaux diagnostics étaient le mélanome de Dubreuilh dans 20/76 cas (74,1 %) et le carcinome basocellulaire (14/76 ; 21,9 %). Le diagnostic de lésion infectieuse/inflammatoire 1/76 cas (3,4 %) restait rare. D’après les publications d’autres pays relatives à la pratique dermatologique de la MC, le temps moyen de l’examen est similaire à notre étude, d’environ 10minutes. Il est également décrit, comme dans notre étude, l’intérêt de la MC pour les lésions du visage afin de limiter la rançon cicatricielle (50 % des indications). Notre étude démontre, en accord avec la littérature, l’intérêt de la MC dans la pratique quotidienne du dermatologue en France malgré un coût élevé du dispositif, le non-remb
ISSN:0151-9638
DOI:10.1016/j.annder.2020.09.261