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Optimisation des soins dermatologiques par communication collaborative entre médecins généralistes sur la plateforme de téléconsultation LIVI

Les motifs de consultations dermatologiques représentent>10 % des consultations des médecins généralistes (MG). Seuls 10 % de ces avis requièrent habituellement un avis spécialisé. Dans le cadre d’un centre de soins de téléconsultation (TC), les MG ont la possibilité de discuter leurs cas entre p...

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Published in:Annales de dermatologie et de vénéréologie 2020-12, Vol.147 (12), p.A257-A257
Main Authors: Skayem, C., Cauterman, M., Haas, L., Duong, T.A.
Format: Article
Language:fre
Subjects:
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Description
Summary:Les motifs de consultations dermatologiques représentent>10 % des consultations des médecins généralistes (MG). Seuls 10 % de ces avis requièrent habituellement un avis spécialisé. Dans le cadre d’un centre de soins de téléconsultation (TC), les MG ont la possibilité de discuter leurs cas entre pairs sur une plateforme collaborative. L’objectif de notre travail est d’analyser les cas d’avis dermatologiques échangés via cette plateforme numérique. Les caractéristiques des cas discutés de janvier et février 2020 ont été recueillies : âge du patient, type de maladie, nombre de MG intervenant. Les motifs dermatologiques étaient classés : maladies cutanées (inflammatoires, infectieuses, toxidermie, cancer cutané), pathologies de l’ongle, du cuir chevelu, et maladies sexuellement transmissibles (MST). Afin d’évaluer la qualité des échanges, la prise en charge du MG était évaluée rétrospectivement par un dermatologue. En janvier et février, le nombre total de TC était de 12 272. Sept cent quatre-vingt-cinq consultations (6,4 %) avaient un motif dermatologique, dont 79 (10,1 %) ont été discutées sur la plateforme. Les pathologies étaient de distribution suivante : 24 dermatoses inflammatoire (30,4 %), 14 infectieuses (17,7 %) (6 bactériennes, 6 virales et 2 fongiques), 5 toxidermies (6,3 %), 2 cancers cutanés (2,5 %), 15 pathologies de l’ongle (19 %), 8 pathologies du cuir chevelu (10,1 %), et 11 MST (13,9 %). L’âge moyen des patients était de 30±6 ans. 50,6 % des MG ont sollicité l’avis d’autres MG pour la prise en charge, 31,6 % pour un doute diagnostique et 17,7 % pour confirmation de leur diagnostic évoqué. Le nombre moyen de MG intervenant dans un cas était de 3±2. Après relecture, le dermatologue validait la prise en charge des MG pour 68 cas (86 %). Les pathologies avec discordance de la prise en charge (n=11) étaient de distribution suivante : 4 dermatoses inflammatoires, 4 pathologies de l’ongle, 2 dermatoses infectieuses, et 1 MST. Nos résultats confirment que, parmi les consultations pour motif dermatologique dans une TC de MG, seuls 10 % des cas requièrent des échanges complémentaires. Dans cette étude, la plateforme collaborative permet d’avoir une option supplémentaire avant l’avis du dermatologue. Les patients pris en charge sont plutôt de jeunes adultes habitués aux outils de communication numériques. Les lésions qui ont fait l’objet de discussion sont surtout les lésions inflammatoires cutanées et les pathologies de l’ongle. Dans la majorité des c
ISSN:0151-9638
DOI:10.1016/j.annder.2020.09.359