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Pratique de l’analgésie postopératoire au Maghreb

La douleur postopératoire (DPO) dans notre pays reste sous-estimée, sous-évaluée et mal traitée [1]. Le but de ce travail est d’évaluer à l’échelle maghrébine, la qualité la de prise en charge de la DPO afin d’élaborer un référentiel maghrébin en analgésie postopératoire (APO). Étude prospective des...

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Published in:Annales françaises d'anesthésie et de réanimation 2014-09, Vol.33, p.A279-A279
Main Authors: Hmamouchi, B., Kanjaa, N., Barrou, H., Daghfous, M., Cherfy, I.
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:La douleur postopératoire (DPO) dans notre pays reste sous-estimée, sous-évaluée et mal traitée [1]. Le but de ce travail est d’évaluer à l’échelle maghrébine, la qualité la de prise en charge de la DPO afin d’élaborer un référentiel maghrébin en analgésie postopératoire (APO). Étude prospective descriptive de janvier à décembre 2012, réalisée au sein des différentes structures hospitalières du Maroc, d’Algérie et Tunisie .Un questionnaire a été rempli et a concerné : modalités pratiques de l’APO,évaluation,traitement,matériel et produits disponibles, qualité de formation et d’organisation, ainsi que les obstacles à une bonne prise en charge. Cent cinquante questionnaires étaient recueillis au Maroc, 114 en Algérie et 200 en Tunisie. La majorité des médecins interrogés étaient des anesthésistes (76 % pour le Maroc vs72 % pour l’Algérie). La prescription de l’APO était réalisée par un médecin anesthésiste (70 % au Maroc vs 63 % en Algérie, suivi des chirurgiens). Aucun médecin ni infirmier n’a été recensé en Algérie, contrairement au Maroc(médecins 6 % et infirmiers1 %). En Tunisie, la DPO jugée modérée à sévère a été retrouvée chez 93,6 % des patients opérés et l’APO était jugée efficace dans 79,2 %. L’évaluation était régulière dans 24 % au Maroc vs 8 % en Algérie et occasionnelle dans 70 % au Maroc vs 35 % en Algérie. La titration de morphine était réalisée en SSPI (90 % au Maroc vs 28 % en Algérie). La PCA n’a été utilisé que rarement (1 % au Maroc vs 3 % en Algérie). La morphine était utilisée par toutes les institutions tunisiennes vs 85 % au Maroc et 84 % en Algérie. L’analgésie péridurale a été fréquemment utilisée en Tunisie (34 %), vs18 % au Maroc et 7 % en Algérie. Le recours aux cathéters périnerveux était plus utilisé en Tunisie (41 %) vs 14 % au Maroc et 10 % en Algérie. La rachianalgésie et les blocs de paroi étaient moins pratiqués : 11 % et 6 % en Algérie vs 4 % et 10 % au Maroc. Le cathéter péridural et le neurostimulateur constituaient le matériel le plus demandé au Maroc et en Algérie : 80 % et 61 % vs 83 % et 32 %, tandis que pour la Tunisie, la PCA était plus requise. L’existence de protocoles écrits était notée plus en Tunisie(52 %) vs 12 % au Maroc et 8 % en Algérie. Les unité d’APO était observée au Maroc (6 %) et en Algérie (5 %). La gestion des effets secondaires au Maroc était assurée par un anesthésiste (66 %) par un infirmier en Algérie (63 %). Les obstacles à une bonne prise en charge de la DPO étaient : absence d’organisation
ISSN:0750-7658
1769-6623
DOI:10.1016/j.annfar.2014.07.471