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Évaluation des pratiques en anesthésie pour interventions réglées en neuroradiologie interventionnelle
Les procédures de neuroradiologie interventionnelle nécessitent le recours à l’anesthésie générale. Il n’existe pas de référentiel propre à cette pratique. L’objectif de ce travail était d’évaluer les pratiques d’anesthésie dans les différents établissements français exerçant cette spécialité. Cette...
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Published in: | Annales françaises d'anesthésie et de réanimation 2014-09, Vol.33, p.A420-A420 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Les procédures de neuroradiologie interventionnelle nécessitent le recours à l’anesthésie générale. Il n’existe pas de référentiel propre à cette pratique. L’objectif de ce travail était d’évaluer les pratiques d’anesthésie dans les différents établissements français exerçant cette spécialité.
Cette étude observationnelle d’évaluation des pratiques a été réalisée au moyen d’un questionnaire anonyme électronique (Google Drive) envoyé aux infirmiers anesthésistes référents des 34 établissements français exerçant cette spécialité (Annuaire des centres de neuroradiologie français 2013). Le questionnaire qui ciblait les interventions réglées, portait sur le type de procédures réalisées, les ressources humaines, les procédures anesthésiques, la gestion de l’anticoagulation et de l’antiaggrégation plaquettaire et la gestion des situations de crise.
Sur 34 établissements contactés, 23 (68 %) ont répondu dont 83 % CHU. L’embolisation d’anévrismes et de malformations artérioveineuses (MAV) sont les procédures les plus courantes. Dans la majorité des établissements (57 %), le médecin anesthésiste travaille en collaboration avec un IADE sur une salle. Un protocole d’anesthésie est établi dans 59 % des centres. L’anesthésie intraveineuse est utilisée dans 39 % des centres et 83 % des centres curarisent leurs patients en perprocédure. Trente-cinq pour cent des centres ne posent jamais de cathéter artériel. Le BIS n’est monitoré systématiquement que dans 13 % des centres. L’objectif de PAM se situe entre 70 et 80mmHg lors des traitements des anévrismes dans 61 % des centres et lors des traitements des MAV dans 48 % centres. Les posologies d’héparine en bolus et en perfusion continue sont extrêmement variables en fonction des centres. La surveillance biologique est réalisée par le TCA (44 %), l’ACT (33 %) et l’anti-Xa (17 %). Les antiagrégants plaquettaires sont prescrits par le neuroradiologue dans 70 % des centres avec exploration de la fonction plaquettaire au laboratoire dans 72 % des centres. L’extubation est réalisée sur table dans 81 % des centres. En cas de vasospasme, le Nimotop® et le Corotrop® sont utilisés in situ dans la majorité des centres. En cas d’hypertension intracrânienne, de façon uniforme, les agents utilisés sont le mannitol, le thiopental et le sérum salé hypertonique associé ou non avec une dérivation ventriculaire externe (DVE).
Cette enquête met en évidence une relative disparité des pratiques anesthésiques entre les différents centres de neuror |
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ISSN: | 0750-7658 1769-6623 |
DOI: | 10.1016/j.annfar.2014.07.717 |