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Impact de l’orientation des grains iode 125 dans l’évaluation de la dosimétrie à 1 mois d’une curiethérapie prostatique

L’évaluation de la dose en curiethérapie prostatique par grains d’iode 125 est actuellement estimée à 1 mois sans tenir compte des mouvements prostatiques, de l’hétérogénéité des tissus ni de l’orientation des grains. Nous avons mis en place en logiciel pouvant prendre en considération l’orientation...

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Published in:Cancer radiothérapie 2014-10, Vol.18 (5-6), p.624-624
Main Authors: Meneu, F., Nguyen, H., Fouard, C., Troccaz, J., Arnoud, Y., Chartier, P., Verry, C., Giraud, J.
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:L’évaluation de la dose en curiethérapie prostatique par grains d’iode 125 est actuellement estimée à 1 mois sans tenir compte des mouvements prostatiques, de l’hétérogénéité des tissus ni de l’orientation des grains. Nous avons mis en place en logiciel pouvant prendre en considération l’orientation des grains dans le calcul de dose. L’objectif était de mesurer l’impact de cette orientation sur les distributions de dose dans la prostate et le rectum. Une nouvelle méthodologie de traitement d’image a été développée, permettant de segmenter et de reconstruire les grains d’iode 125 à partir de scanographies effectuées un mois après l’implantation. Les répartitions de dose et les histogrammes dose-volume ont ensuite été calculés selon le formalisme du TG-43 proposé par l’AAPM (American Association of Physicists in Medicine). Les distributions calculées ont été comparées à celles obtenues selon la pratique actuelle, qui considère tous les grains alignés sur l’axe du scanographe. Cette première étude comparative a été menée sur 14 patients consécutifs implantés par grains libres. L’ensemble des 14 dosimétries a pu être calculé par notre logiciel. La dose aux différents organes restait macroscopiquement la même, illustrée par l’absence de différence sur la D90 (dose reçue par 90 % de l’organe) et le V100 (volume ayant reçu 100 % de la dose prescrite). Cependant, des écarts de dose supérieurs à 5 % dans plus de 5 % du volume prostatique ont été observés. Ces écarts étaient principalement localisés à la périphérie de la glande. L’impact majeur se situait à l’interface prostate-rectum, où l’orientation des grains affectait directement les deux organes. La prise en compte de l’orientation des grains d’iode 125 ne modifie pas les données dosimétriques de l’histogramme dose-volume à 1 mois. Néanmoins, ce travail a mis en évidence d’importants écarts de dose localisés qui pourraient avoir une importance dans les traitements focalisés ou de rattrapage.
ISSN:1278-3218
1769-6658
DOI:10.1016/j.canrad.2014.07.108