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Ligart : ligament synthétique « bioactif » et « biointégrable » permettant la réhabilitation rapide du patient : greffage chimique, évaluations biologiques in vivo, expérimentation animale, étude préclinique

Résumé Le projet « Ligart » a pour objectif de proposer une nouvelle génération de ligament artificiel « bioactif » et « biointégrable » pour la reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) du genou des patients victimes de ruptures du LCA, souvent consécutives à un effort violent. Dans ce proj...

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Published in:Ingénierie et recherche biomédicale 2011, Vol.32 (2), p.118-122
Main Authors: Viateau, V, Zhou, J, Guérard, S, Manassero, M, Thourot, M, Anagnostou, F, Mitton, D, Brulez, B, Migonney, V
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:Résumé Le projet « Ligart » a pour objectif de proposer une nouvelle génération de ligament artificiel « bioactif » et « biointégrable » pour la reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) du genou des patients victimes de ruptures du LCA, souvent consécutives à un effort violent. Dans ce projet, la prothèse ligamentaire en poly(téréphtalate d’éthylène glycol) LARS est « revêtue » par greffage chimique d’un polymère « bioactif » et « biomimétique » destiné à « masquer » l’origine synthétique du ligament dans le but de contrôler la réponse de l’hôte-sécrétion collagénique, activité cellulaire des fibroblastes, réponse inflammatoire. Un tel ligament est alors considéré comme « biointégré, c’est-à-dire intégré par le système vivant » : il favorise la repousse fibroblastique organisée le long des fibres constitutives de la partie intra-articulaire du ligament ce qui améliore sensiblement la tenue mécanique de la prothèse, il diminue sensiblement la réaction inflammatoire et prévient les synovites aiguës abondamment décrites dans le cas des ligaments synthétiques de toute première génération. Cinquante-six brebis ont été implantées avec des ligaments « bioactifs » et commerciaux et l’évaluation des réponses biologiques (histologie, biologie moléculaire, MEB) et biomécaniques (étude cinématique [flexion–extension], laxité, rupture,) a été réalisée après trois et 12 mois d’implantation. Les résultats montrent que le greffage du polymère bioactif améliore sensiblement la réponse biologique à trois et 12 mois. Les implantations en thérapeutiques dans un essai préclinique sont en cours de réalisation chez le chien et des essais chez l’homme vont pouvoir débuter.
ISSN:1959-0318
DOI:10.1016/j.irbm.2011.01.007