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Parkins’ON : une prise en charge motrice novatrice de groupe en rééducation neurologique
Le développement des chemins cliniques et des filières de soins dans les orientations stratégiques des établissements de santé via le « plan national de lutte pour améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de maladies chroniques » de 2004 et plus récemment du « plan maladies neurodégénérat...
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Published in: | Kinésithérapie, la revue la revue, 2017-04, Vol.17 (184), p.48-49 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Le développement des chemins cliniques et des filières de soins dans les orientations stratégiques des établissements de santé via le « plan national de lutte pour améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de maladies chroniques » de 2004 et plus récemment du « plan maladies neurodégénératives 2014–2019 » [1] favorise la création de programmes spécifiques de prise en soin. Les kinésithérapeutes ont une place à prendre dans ces projets ce qui a été le cas dans le cadre de la maladie de Parkinson au sein du pôle MPR Saint-Hélier, Rennes. Un groupe de travail pluridisciplinaire–kinésithérapeutes et ergothérapeutes médecin MPR–a été constitué afin de fonder les bases d’une prise en soin spécifique de rééducation à destination de patients souffrant de maladie de Parkinson. Son travail, qui s’appuie sur les données de la littérature [2–9] et des échanges interétablissements, a été de définir l’organisation et le contenu du programme rééducatif.
Un programme spécifique en hospitalisation de jour, 3/semaine pendant 4 semaines, a été mis en place. Il inclut des thérapies novatrices dans les syndromes extrapyramidaux touchant la programmation motrice : l’imagerie mentale, travail en rythme et en musique, en intensité importante et orienté dès le début vers un objectif de poursuite des activités en auto-rééducation. Les séances de rééducation se déroulent en groupe de niveau de 5 patients favorisant la pairémulation. Une étude prospective observationnelle est mise en place pour analyser son impact sur les performances motrices d’équilibre dynamique et de marche.
Sur les 10 premiers patients, on note une diminution de la bradykinésie avec augmentation de la vitesse de marche statistiquement significative (p=0,04). Ces résultats préliminaires encourageants doivent être confirmés notamment sur le time up and go et le test de 6minutes.
Ces premiers résultats valident la faisabilité de ce programme. Ils vont permettre d’appuyer auprès des tutelles les financements de cette nouvelle activité et le développement de la prise en compte des aspects non moteurs avec l’inclusion dans le groupe de travail d’autres professionnels (orthophonistes, neuropsychologues…). Un programme d’éducation thérapeutique conjoint est en cours de réflexion. Un projet de télérééducation pour favoriser l’observance de ce traitement rééducatif hors les murs, s’appuyant sur un réseau de paramédicaux libéraux formés et les liens associatifs, est également en projet. |
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ISSN: | 1779-0123 2213-1566 |
DOI: | 10.1016/j.kine.2017.02.047 |