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Étude Ariane : comparaison de la surveillance plaquettaire chez des patients recevant une thromboprophylaxie par fondaparinux ou HBPM

Décrire et comparer les conditions d’utilisation du fondaparinux et des héparines de bas poids moléculaires (HBPM) dans le cadre de la prévention de la maladie thrombo-embolique veineuse en médecine de ville et en situation réelle avec un intérêt particulier pour la surveillance plaquettaire. Il s’a...

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Published in:La Presse médicale (1983) 2011-09, Vol.40 (9), p.e365-e375
Main Authors: Gouin-Thibault, Isabelle, Liard, François, Van-Ganse, Eric, Vespa, Laurent, Gaudin, Anne-Françoise, Nachit-Ouinekh, Fatima
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:Décrire et comparer les conditions d’utilisation du fondaparinux et des héparines de bas poids moléculaires (HBPM) dans le cadre de la prévention de la maladie thrombo-embolique veineuse en médecine de ville et en situation réelle avec un intérêt particulier pour la surveillance plaquettaire. Il s’agissait d’une étude pharmaco-épidémiologique observationnelle transversale réalisée en France en médecine de ville chez des patients adultes traités en ambulatoire par le fondaparinux ou une HBPM dans le cadre d’une thromboprophylaxie. Les données recueillies concernaient la description de la population des deux groupes, les conditions médicales justifiant une thromboprohylaxie, les motifs et type de prescription de numération plaquettaire. Quatre cent soixante-dix médecins généralistes, tirés au sort, ont inclus 837 patients analysables (450 traités par fondaparinux et 387 traités par HBPM), âgés en moyenne de 61,5±17,3ans dont 259 femmes (57,6 %) pour le groupe fondaparinux et de 61,7±17,8ans dont 205 femmes (53 %) pour le groupe HBPM. Les raisons d’instauration les plus fréquentes étaient l’immobilisation prolongée pour affection médicale aiguë sévère pour 56,7 % (n=255) des patients sous fondaparinux et 63,1 % (n=244) des patients sous HBPM, et la mobilité réduite liée à un traumatisme sans fracture pour respectivement 26,9 % (n=121) et 22,0 % (n=85). Les principaux facteurs de risque associés étaient les varices, l’obésité et les antécédents familiaux ou personnels de thrombose. Une numération plaquettaire a été prescrite chez 168 patients (37,6 %) traités par fondaparinux. Dans ce groupe, les prescriptions étaient considérées comme « appropriées » chez 94 patients (20,9 %) dont 76 (16,9 %) dans le cadre d’un bilan initial, et « non appropriées » chez 67 patients (14,9 %) car prescrite dans le cadre du suivi de la thromboprophylaxie. Dans le groupe HBPM une numération plaquettaire était prescrite chez 370 patients (96,1 %) dont 312 (81,0 %) uniquement dans le cadre d’un suivi de la thromboprophylaxie. Les résultats de l’étude Ariane sont cohérents avec les données de la littérature (Etape et Depart). En comparaison à l’étude réalisée en 1999 par la caisse nationale d’assurance maladie portant sur les modalités de prescription des HBPM en thromboprophylaxie, où le taux global de prescription de surveillance plaquettaire était de 70,0 %, les taux rapportés dans l’étude Ariane semblent représenter une nette amélioration des pratiques de surveillance plaquettai
ISSN:0755-4982
2213-0276
DOI:10.1016/j.lpm.2010.12.015