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Étude comparative de deux techniques de pollicisation chez l’enfant
La pollicisation consiste en une redistribution digitale permettant de restaurer une pince pollici-digitale en cas d’aplasie hypoplasie sévère du pouce. La technique opératoire est désormais bien codifiée, mais la littérature reste marquée par la difficulté d’analyse et de standardisation des résult...
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Published in: | Chirurgie de la main 2015-12, Vol.34 (6), p.349-349 |
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Main Authors: | , , , , |
Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | La pollicisation consiste en une redistribution digitale permettant de restaurer une pince pollici-digitale en cas d’aplasie hypoplasie sévère du pouce. La technique opératoire est désormais bien codifiée, mais la littérature reste marquée par la difficulté d’analyse et de standardisation des résultats, ainsi que la controverse liée aux tracés des incisions cutanées.
Cette étude tente d’apprécier le résultat fonctionnel et esthétique des pollicisations chez l’enfant en comparant deux techniques - technique de Malek vesus technique de Flatt.
Les résultats postopératoires ont été évalués à l’aide d’une méthode d’analyse fonctionnelle et esthétique s’inspirant des scores de Percival et Dash 36. Nous avons adressé un questionnaire aux patients, puis ils ont été convoqués pour une évaluation clinique fonctionnelle et esthétique par un chirurgien et un ergothérapeute. De 1987 à 2015, 55 pollicisations ont été réalisées selon la technique de Malek, 9 selon la technique de Flatt. Trente-quatre questionnaires ont été récupérés, et 16 patients revus avec un recul moyen de 110 mois±74 (3–274).
Les réponses à l’auto-questionnaire comprenait 93 % de patients très satisfaits pour le groupe Malek (M), et 98 % pour le groupe Flatt (F). L’aspect esthétique était très satisfaisant à 80 % pour le groupe M, et 94 % pour le groupe F. Tous les patients recommanderaient l’intervention. Cliniquement, l’apparence globale semblait meilleure dans le groupe Flat (3,9/5 vs 3,4/5), de même l’aspect de la première commissure (4,7/5 vs 3,6/5). En revanche, le pouce était plus long (110 % vs 98 %). Pour le groupe M, l’abduction moyenne était de 51° (40–80°), et de 76°(55–90°) pour le groupe F. La rotation moyenne était de 80° (20–110°) pour le groupe M, et de 74° (60–90°) pour le groupe F.
Concernant la force musculaire, donnée exploitable pour 6 des 16 patients, le déficit moyen est de l’ordre de 75 %.
Notre étude reste marquée par le manque de données objectives chez les tout-petits. Cependant, il semblerait que le tracé des incisions cutanées n’entraîne pas de différences fonctionnelles et esthétiques significatives. Le principal problème influençant la qualité des résultats semble être en rapport avec la force d’opposition du pouce. Il se pourrait qu’un renfort d’opposition par transfert tendineux primaire ou secondaire puisse améliorer la fonction et l’usage du néo-pouce de ces patients. |
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ISSN: | 1297-3203 1769-6666 |
DOI: | 10.1016/j.main.2015.10.050 |