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Quelle pratique sportive après arthroplastie du genou ?
Le nombre de prothèses totales de genou augmente régulièrement en France (+7 %/an), posées dans une population plus jeune (à partir de 50ans pour la PUC ou prothèse unicompartimentale, 60ans pour la PTG ou prothèse totale de genou) et plus active. La volonté de poursuivre une activité physique et sp...
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Published in: | Revue du rhumatisme monographies 2016-06, Vol.83 (3), p.180-187 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Le nombre de prothèses totales de genou augmente régulièrement en France (+7 %/an), posées dans une population plus jeune (à partir de 50ans pour la PUC ou prothèse unicompartimentale, 60ans pour la PTG ou prothèse totale de genou) et plus active. La volonté de poursuivre une activité physique et sportive chez des patients ayant une gonarthrose après la chirurgie du genou est maintenant devenue une préoccupation. Une amélioration de l’endurance du système cardiovasculaire et de la fonction musculaire, en corrélation avec l’exercice physique, a été observée après PTG. L’activité articulaire en charge a également un effet bénéfique spécifique sur le fonctionnement de la prothèse. En pratique, l’utilisation à visée « sportive » d’une PTG favorise l’augmentation des contraintes mécaniques et la baisse des systèmes proprioceptifs. La PUC est indiquée pour une arthrose limitée à un seul compartiment sans défaut d’axe majeur et répond assez bien aux contraintes physiques en raison du maintien naturel du pivot central tout en préservant de façon relative l’anatomie du genou. Le couple de frottement est identique pour les 2 types de prothèse : métal/polyéthylène/métal. La relation entre le niveau d’activité physique et le risque d’usure des surfaces articulaires ou de descellement de la fixation prothétique a été démontrée, en dehors de l’augmentation du risque traumatique (rupture, fracture périprothétique, luxation de l’implant). Afin d’informer et de faire une recommandation adaptée à chaque patient souhaitant pratiquer une activité sportive après arthroplastie, il est nécessaire d’analyser 2 facteurs importants prédictifs de la reprise : la participation antérieure à une activité sportive qui est primordiale car elle permet une meilleure adaptation à la prothèse et l’impact du sport à pratiquer vis-à-vis de sa prothèse (faible, intermédiaire, élevé). Les activités physiques après la prothèse de genou concernent principalement la marche, le vélo, la natation, la gymnastique, la danse et le golf qui représentent des activités à faible impact. D’autres activités à impact plus élevé, telles que le tennis ou le ski, nécessitent une acquisition préalable d’un bon niveau technique avant l’arthroplastie. L’évaluation de la participation des patients à des activités physiques et sportives est actuellement basée sur des études rétrospectives. Concernant la reprise des activités sportives, une méta-analyse donne un léger avantage à la PUC par rapport à la PTG en termes de |
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ISSN: | 1878-6227 1878-6227 |
DOI: | 10.1016/j.monrhu.2016.03.004 |