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Première caractérisation du complexe psilosis en Algérie

Si Candida (C. albicans) demeure l’espèce numéro un dans les candidémies, les autres espèces de Candida sont de plus en plus fréquentes et en relation avec la gravité, C. parapsilosis est souvent classée troisième espèce de Candida isolée du sang. Cependant dans les pays du sud, elle prend la deuxiè...

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Published in:Journal de mycologie médicale 2016-03, Vol.26 (1), p.67-68
Main Authors: Khaled, Abdelouahed, Haïet, Adjmi-Hamoudi, Lamine, Lazri, Racha, Boubekeur, Lyes, Cherfi, Mohsen, Sahraoui, Djazia, Dahlouk, Linda, Benhafsa, Dahbia, Iften, Fatma Zohra, Ardjoun, Fatma, Bachi
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:Si Candida (C. albicans) demeure l’espèce numéro un dans les candidémies, les autres espèces de Candida sont de plus en plus fréquentes et en relation avec la gravité, C. parapsilosis est souvent classée troisième espèce de Candida isolée du sang. Cependant dans les pays du sud, elle prend la deuxième position devant C. glabrata. C. parapsilosis est souvent associée à l’utilisation du cathéter veineux central et à la nutrition parentérale, notamment en pédiatrie. Il est admis que le complexe psilosis regroupe les espèces C. parapsilosis, C. orthopsilosis et C. metapsilosis. L’incidence de C. orthopsilosis et C. metapsilosis augmente depuis 2004 souvent en fonction des régions géographiques et des sites prélevés. Ces espèces sont associées à une sensibilité plus faible à la classe des azolés, voire même aux échinocandines. Notre travail consiste en l’application, au niveau du laboratoire de parasitologie-mycologie de l’hôpital central de l’armée, d’un protocole PCR pour une discrimination entre les espèces du complexe psilosis. Quarante-cinq souches de différents sites de malades de plusieurs services sont soumises à : – étude phénotypique :Auxacolor (Biorad) et Fungitest (Biorad) ; – étude génotypique, protocole de del Pilar Vercher et al., 2011 ; – extraction par kits Qiagen à partir des cultures ; – amorces spécifiques espèces ciblant la RPS0 : – CP1 :5′-AGGGATTGCCAATATGCCCA-3′, – CP2 :5′-GTGACATTGTGTAGATCCTTGG-3′ C. parapsilosis, – CM1 :5′-AATAGAGGAGATGTTTTATTTGAATTC-3′, – CM2 :5′-GCAGAATCCGTAAGAACTGGGG-3′ C. metapsilosis, – CO1 :5′-TTTCAATATGCCTAGAGCCACATTGTG-AATAC-3′, – CO2 :5′-GCATTAGTTAGTATCGTCTTTTATTAA-ATA-3′C. orthopsilosis. Les ADN ont été amplifiés dans un thermocycleur (Thermal cycle, Biorad). Parmi les 45 isolats, 73,33 % (33/45) :C. parapsilosis, 8,8 % (4/45) :C. metapsilosis, et 17,7 % (8/45) :C. orthopsilosis. Nous avons noté que 4/8 des C. orthopsilosis ont été isolées à partir des écouvillons de l’oreille externe. Par contre 3/4 des C. metapsilosis ont été isolées à partir de prélèvements urinaires. Les antifongigrammes ont montré que la plupart des isolats étaient sensibles à la flucytosine, l’amphotéricine B, le fluconazole et une similarité dans la résistance aux imidazolés. L’identification moléculaire du complexe psilosis est un outil précieux pour la conduite thérapeutique, elle permet aussi de mieux cerner l’épidémiologie de ces espèces.
ISSN:1156-5233
1773-0449
DOI:10.1016/j.mycmed.2016.02.005