Loading…

Maintenir le corps droit optimise la mesure de la verticale visuelle après AVC

Introduction L’évaluation de la verticale visuelle (VV) devient une évaluation courante chez les patients ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC). Elle manque pourtant de standardisation avec des procédures différentes notamment pour l’installation des patients, qui souvent présentent des d...

Full description

Saved in:
Bibliographic Details
Published in:Neurophysiologie clinique 2014-11, Vol.44 (5), p.494-494
Main Authors: Piscicelli, C, Barra, J, Sibille, B, Bourdillon, C, Guerraz, M, Pérennou, D
Format: Article
Language:fre
Subjects:
Online Access:Get full text
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
Description
Summary:Introduction L’évaluation de la verticale visuelle (VV) devient une évaluation courante chez les patients ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC). Elle manque pourtant de standardisation avec des procédures différentes notamment pour l’installation des patients, qui souvent présentent des difficultés à tenir assis et une inclinaison latérale du tronc et de la tête. Cette étude évalue l’intérêt de contrôler l’orientation posturale pour mesurer VV après AVC. Méthode Trente-six patients (62,9 ± 12,3 ans) appariés à 20 contrôles étaient évalués après un premier AVC hémisphérique (2,5 ± 2,6 mois, 13 gauches/23 droits). Les patients étaient classés en 2 groupes selon le score d’équilibre assis au PASS : posture assise indépendante (ISP, n = 25) vs non-indépendante (non-ISP, n = 11). La VV était évaluée selon 3 installations : Tronc-Tête libres (TfHf), Tronc maintenu (TmHf), Tronc-Tête maintenus (TmHm). VV orientation (moyenne) et VV variabilité (écart-type) étaient calculées sur 10essais. Résultats L’Anova sur VV orientation montraient un effet du groupe ( p < 0,001), de l’installation ( p = 0,01) et une interaction ( p = 0,007). Les analyses post-hoc montraient que VV n’était pas différente entre les conditions d’installation chez les contrôles et les ISP ( p > 0,06). Chez les non-ISP, VV était plus contralésionnellement biaisée dans les conditions tronc maintenu (TmHm = –7,8° ;TmHf = –8,4°) que dans la condition TfHf (–3,6°) ( p < 0,05), avec dans cette condition des estimations variées et aberrantes. Sur VV variabilité, l’Anova montrait un effet du groupe ( p < 0,001), de l’installation ( p < 0,001) et une interaction ( p < 0,001). La variabilité était basse chez les contrôles (≤ 1° ± 0,17°) et les ISP (1,5° ± 0,16°), quelle que soit l’installation ( p > 0,24). Chez les non-ISP, la variabilité extrême dans les conditions TfHf (3,7° ± 0,4°) et TmHf (3,6° ± 0,2°) diminuait dans la condition TmHm (1,5° ± 0,2°). Conclusion L’installation posturale impacte la perception de la VV chez les patients AVC, particulièrement ceux avec troubles posturaux. L’installation posturale optimale est celle qui maintient le tronc et la tête.
ISSN:0987-7053
1769-7131
DOI:10.1016/j.neucli.2014.09.011