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Aspects cliniques, électroneuromyographiques et IRM des traumatismes du plexus brachial
Résumé Objectifs La prise en charge des lésions traumatiques du plexus du brachial dépend essentiellement de la localisation pré- (avulsion radiculaire) ou postganglionnaire (atteinte des troncs et faisceaux) des lésions. L'objectif de cette étude était de déterminer la valeur diagnostique et p...
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Published in: | Journal of neuroradiology 2007, Vol.34 (4), p.236-242 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Résumé Objectifs La prise en charge des lésions traumatiques du plexus du brachial dépend essentiellement de la localisation pré- (avulsion radiculaire) ou postganglionnaire (atteinte des troncs et faisceaux) des lésions. L'objectif de cette étude était de déterminer la valeur diagnostique et pronostique de l'IRM dans le bilan lésionnel du plexus brachial traumatique et de corréler les résultats de l'imagerie aux données cliniques et électroneuromyographiques (ENMG) précoces et tardives. Matériel et méthode Neuf patients présentant des lésions traumatiques du plexus brachial ont été explorés par IRM et ENMG à la phase aiguë. Un contrôle à distance a également été réalisé chez cinq patients. Le protocole IRM comprenait des séquences en FSE T2 et STIR. Les images ont été interprétées indépendamment par deux radiologues seniors. Les résultats ont ensuite été validés en concertation pluridisciplinaire entre chirurgiens, radiologues et neurologues afin de déterminer la localisation exacte des lésions ainsi que le mécanisme en cause. L'apport et les limites de chaque technique ont également été précisés. Résultats Parmi les neuf patients, l'IRM était jugée normale chez trois patients alors que l'ENMG montrait des lésions distales chez deux d'entre eux. Chez trois patients, les séquences STIR retrouvaient des hypersignaux étendus de C5 à T1 des troncs et des faisceaux avec persistance des anomalies de signal à trois mois chez un patient et régression partielle des anomalies chez les deux autres. Chez les trois derniers patients, les séquences 3DT2 montraient la présence d'avulsions radiculaires, en concordance avec les données de l'ENMG initiale. Conclusion L'IRM est l'examen de choix pour détecter les avulsions radiculaires. En revanche, l'IRM ne permet pas d'apprécier et de localiser les lésions très distales du plexus contrairement à l'ENMG. La différenciation entre œdème (atteinte réversible) et démyélinisation (atteinte irréversible) des lésions postganglionnaires nécessite une IRM tardive ou des examens complémentaires type ENMG. |
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ISSN: | 0150-9861 |
DOI: | 10.1016/j.neurad.2007.07.005 |