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HTIC idiopathique : le point de vue de l’ophtalmologiste
L’hypertension intracrânienne idiopathique touche essentiellement les femmes jeunes (entre 26 et 34ans) en surpoids avec une incidence qui va de 1 à 2/100000/an à 20/100000. Les critères du diagnostic établis par Dandy et modifiés en 2002 sont stricts. L’ophtalmologiste intervient à tous les stades...
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Published in: | Revue neurologique 2015-04, Vol.171, p.A180-A180 |
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Main Authors: | , |
Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | L’hypertension intracrânienne idiopathique touche essentiellement les femmes jeunes (entre 26 et 34ans) en surpoids avec une incidence qui va de 1 à 2/100000/an à 20/100000. Les critères du diagnostic établis par Dandy et modifiés en 2002 sont stricts. L’ophtalmologiste intervient à tous les stades de cette maladie dont la physiopathologie reste mal connue mais qui aboutit à la cécité d’au moins un œil chez 10 % des patientes. Les symptômes initiaux, par ordre de fréquence les céphalées, les éclipses visuelles et plus rarement une diplopie ou une baisse visuelle, peuvent amener à consulter en ophtalmologie ; parfois, c’est la découverte d’un œdème papillaire souvent bilatéral et symétrique, qui va conduire l’ophtalmologiste à pratiquer le bilan. Celui-ci est mené en partenariat avec les neurologues de même que le suivi. C’est l’évolution des symptômes (interrogatoire) et des signes visuels qui guide le traitement et le suivi repose sur la mesure de l’acuité et du champ visuel ainsi que l’examen du fond d’œil. Le traitement comporte dans tous les cas une part médicale : amaigrissement et acétazolamide dont le rôle respectif a été précisé récemment par l’étude NORDIC. En cas d’échec, un traitement chirurgical par stent ou dérivation doit être discuté avec les neurologues, les neuroradiologues et les neurochirurgiens. |
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ISSN: | 0035-3787 |
DOI: | 10.1016/j.neurol.2015.01.407 |