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Troubles oculomoteurs (TOM) aux différents stades de la Sclérose en Plaques : liens avec l’IRM

Les TOM sont fréquents dans la Sclérose en Plaques (SEP), mais leurs types, leurs sévérités et leurs liens avec la topographie des lésions à l’IRM sont peu connus. Étudier les TOM dans les différents stades de SEP : Syndromes Radiologiquement et Cliniquement isolés (RIS et CIS), formes Récurrente-Ré...

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Published in:Revue neurologique 2019-04, Vol.175, p.S85-S86
Main Authors: Polet, Kévin, Hesse, Solange, Kullmann, Benoit, Morisot, Adeline, Bresch, Saskia, Cohen, Mikael, Joly, Heloise, Lebrun-Frenay, Christine, Pesce, Alain
Format: Article
Language:fre
Subjects:
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Description
Summary:Les TOM sont fréquents dans la Sclérose en Plaques (SEP), mais leurs types, leurs sévérités et leurs liens avec la topographie des lésions à l’IRM sont peu connus. Étudier les TOM dans les différents stades de SEP : Syndromes Radiologiquement et Cliniquement isolés (RIS et CIS), formes Récurrente-Rémittente (RR), Secondairement et Primaire Progressive (SP et PP). Corrélation avec l’IRM. - Population (n=73) : 12 RIS, 10 CIS, 11 RR, 10 PP, 10 SP et 20 contrôles appariés en âge et en niveau d’étude. - Méthode : vidéo-oculographie motrice (VOM) par EyeBrain Tracker®T2 (enregistrement des fixations, saccades réflexes horizontales et verticales, poursuites horizontales et verticales, anti-saccades). Corrélations avec les données morphologiques IRM (présence ou absence de lésions du tronc, du cervelet, de la moelle épinière et de plus de 9 lésions en T2). Au total, 83 % des RIS et 80 % des CIS ont des TOM, avec en particulier l’ophtalmoplégie internucléaire (OIN) qui n’est jamais observée chez les contrôles. La sévérité des TOM est corrélée aux stades de SEP : les troubles les plus importants s’observent dans les stades progressifs. L’OIN n’est pas corrélée aux données d’IRM. Parmi l’ensemble des TOM observés, seul le ralentissement des saccades est lié aux lésions de la fosse postérieure en T2. Les TOM sont fréquents dans la SEP dès les stades RIS et CIS. L’OIN semble être un signe discriminant en faveur d’un processus démyélinisant et peut s’observer en dehors de lésions de la fosse postérieure visibles à l’IRM. Les lésions de la fosse postérieure entraînent un ralentissement des saccades. L’appréciation de ce ralentissement prédirait le degré de sévérité de la pathologie. La VOM semble être sensible pour détecter et apprécier un processus de démyélinisation en complément de l’IRM. La présence d’une OIN dans les RIS et CIS pourrait être un marqueur prédictif de conversion.
ISSN:0035-3787
DOI:10.1016/j.neurol.2019.01.239