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Existe-t-il un biomarqueur universel sanguin de réponse aux traitements dans la sclérose en plaques ? Étude UBITMUS (Universal BIomarker of Treatment in MS)

Le diabète est un exemple pour lequel il existe des biomarqueurs universels de sévérité de la maladie avec les taux sanguins de glycémie et d’hémoglobine glyquée. Nous avons émis l’hypothèse que de tels biomarqueurs pourraient exister dans la sclérose en plaques (SEP). Explorer s’il existe un biomar...

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Published in:Revue neurologique 2019-04, Vol.175, p.S94-S94
Main Authors: Pignolet, Béatrice, Biotti, Damien, De Seze, Jérôme, Brochet, Bruno, Debouverie, Marc, Defer, Gilles, Hautecoeur, Patrick, Labauge, Pierre, Clavelou, Pierre, Pelletier, Jean, Laplaud, David-Axel, Vermersch, Patrick, Lebrun-Frenay, Christine, Thouvenot, Eric, Brassat, David
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:Le diabète est un exemple pour lequel il existe des biomarqueurs universels de sévérité de la maladie avec les taux sanguins de glycémie et d’hémoglobine glyquée. Nous avons émis l’hypothèse que de tels biomarqueurs pourraient exister dans la sclérose en plaques (SEP). Explorer s’il existe un biomarqueur universel de réponse aux traitements de la SEP (IFNb, Copaxone(CPX), Natalizumab (NTZ) et Fingolimod (FGL)). Quatre biomarqueurs ont été testés dans le sérum de patients inclus dans les cohortes BIONAT (NCT00942214) et BEST-MS (NCT01981161) : la chitinase 3-like protein 1 (CHI3L1 en ELISA), IL-17 (ELISA), GM-CSF (ELISA), NFL (Quanterix, Simoa) et la vitamine D (chimioluminescence par interaction compétitive (Roche)). Les patients ont été catégorisés en 2 groupes : répondeurs (R) et non-répondeurs (NR) selon les critères NEDA-3. Les statistiques ont été réalisées avec le test de Mann–Whitney. Dans notre étude, aucun des 4 biomarqueurs testés (CHI3L1, IL-17, GM-CSF, NFL et vitamine D) ne semble être de potentiels biomarqueurs universels de réponses aux biothérapies de la SEP. En effet, aucune différence significative n’est retrouvée entre les groupes R et NR quelque soit le traitement (NR IFNb/CPX n=378 ; R NTZ 2 ans, n=133 ; NR NTZ 2 ans, n=178 ; FGL n=90). Dans cette étude, malgré le nombre de patients et l’importance des marqueurs testés, nous n’avons pas pu identifier de potentiels biomarqueurs universels de réponse aux biothérapies de la SEP. De plus, des facteurs confondants (âge à l’inclusion, genre, sévérité de la maladie à l’inclusion, MSSS, antécédents de traitements) ainsi que la cinétique de prélèvement peut interférer avec l’analyse et les conclusions qui en découlent. Trouver un biomarqueur universel sanguin des traitements de la SEP reste un enjeu majeur. Des études additionnelles restent nécessaires pour confirmer nos résultats et évaluer de nouveaux biomarqueurs.
ISSN:0035-3787
DOI:10.1016/j.neurol.2019.01.265