Les signes neurovégétatifs de la sclérose en plaques

Les signes végétatifs au cours de la SEP ne sont pas rares. Ils sont généralement négligés par les patients, sous-estimés par les praticiens malgré leur impact sur la vie quotidienne. Décrire la fréquence des signes végétatifs (SV) au cours de la SEP et étudier leurs rapports avec les poussées. Il s...

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Published in:Revue neurologique 2024-04, Vol.180, p.S160-S160
Main Authors: Kraiem, Imen Ben, Blaiech, Rabi, Jemai, Khaoula, Rekik, Arwa, Emna, Jarrar, Salma, Naija, Anis, Hassine, Amor, Sana Ben
Format: Article
Language:fre
Subjects:
Poussée SEP
Sclérose en plaques
Signes neurovégétatif
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Description
Summary:Les signes végétatifs au cours de la SEP ne sont pas rares. Ils sont généralement négligés par les patients, sous-estimés par les praticiens malgré leur impact sur la vie quotidienne. Décrire la fréquence des signes végétatifs (SV) au cours de la SEP et étudier leurs rapports avec les poussées. Il s’agit d’une étude transversale descriptive incluant des patients suivis pour SEP au service de neurologie CHU Sahloul sousse tunisie. On a identifié deux groupes : G1 qui ont présenté au moins une poussée et G2 qui n’ont eu aucune poussés au cours de la dernière année. Nous avons calculé le score Compass 31 en étudiant le système cardiovasculaire, la vasomotricité, les troubles digestifs, les troubles urinaires et les dysfonctions pupillaires. Nous avons inclus 51 patients avec un sex-ratio 0,19(H/F). Les SV étaient présents chez 96 % des patients. La moyenne du score était à 16,82. La moyenne du score dans le G1 était légèrement supérieure à celle de G2. Les SV prédominants étaient les troubles digestifs (43 %) notamment la constipation (26 %) et les TVS (26 %). Les troubles pupillaires étaient plus fréquentes dans le groupe G2. Notre étude a confirmé la prévalence élevée des SV au cours de la sclérose en plaques aussi bien dans les formes actives que stables. Ces signes ne sont que rarement rapportés par les patients. Malgré leur impact possible sur la qualité de vie voire sur l’autonomie, ils ne sont pas recherchés couramment par les neurologues. Il est important de considérer les SV dans la prise en charge globale de la SEP afin d’améliorer la qualité de vie des patients et optimiser les stratégies thérapeutiques.
ISSN:0035-3787
DOI:10.1016/j.neurol.2024.02.318