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Effets de l’extrait liquide de spiruline sur la stéatose hépatique

La stéatose hépatique, présente chez 90 % des individus obèses, est une pathologie pouvant évoluer en stéatohépatite ou encore en cirrhose non alcoolique. Le stress oxydant (SO) et l’inflammation joueraient un rôle prépondérant dans cette dérive. Le but de ce travail est d’étudier l’effet d’un extra...

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Bibliographic Details
Published in:Nutrition clinique et métabolisme 2018-11, Vol.32 (4), p.290-290
Main Authors: Coué, M., Falewee, J., Tesse, A., Fizanne, L., Krempf, M., Pommet, J.M., Lépine, O., Ouguerram, K.
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:La stéatose hépatique, présente chez 90 % des individus obèses, est une pathologie pouvant évoluer en stéatohépatite ou encore en cirrhose non alcoolique. Le stress oxydant (SO) et l’inflammation joueraient un rôle prépondérant dans cette dérive. Le but de ce travail est d’étudier l’effet d’un extrait liquide de la spiruline, microalgue très riche en antioxydants (AO) comme la phycocyanine (PC), sur la prévention de la stéatose hépatique. Nous avons soumis des souris C57Bl/6 mâles à un régime contrôle (C) ou occidental (WD) à 23 % de lipides et à 2 % de cholestérol et contenant du fructose dans l’eau de boisson (42g/L). Un troisième groupe de souris a été soumis au même régime comportant en plus de l’extrait liquide de Spiruline dans l’eau de boisson (10mg de PC/souris/jour) (WD-Spi). Notre protocole a duré 16 semaines, les souris ont été pesées de façon hebdomadaire et des analyses du métabolisme hépatique des lipides ont été effectuées. Les mesures de SO (O2°−) et d’inflammation (NO) hépatiques ont été réalisées par résonance paramagnétique électronique. La stéatose et la fibrose hépatiques ont été quantifiées respectivement après coloration trichromique par ajout de Safran et coloration au picrosirius rouge à 0,1 %. Les tests statistiques ont été réalisés sur n=10 souris/groupe via un test de Mann–Whitney et n=5 souris/groupe pour les analyses du SO/inflammation. Les souris WD ont pris significativement plus de poids corporel que les souris C (p
ISSN:0985-0562
1768-3092
DOI:10.1016/j.nupar.2018.09.124