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Effet d’un enrichissement sensoriel sur l’appréciation d’un aliment par des patients sous chimiothérapie pour un cancer du sein

Les altérations olfactives et gustatives sont un effet secondaire fréquent des traitements par chimiothérapies. Elles sont corrélées à une perte d’appétit et une réduction de la prise alimentaire, et peuvent contribuer à la dégradation du statut nutritionnel et de la qualité de vie du patient. Bien...

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Published in:Nutrition clinique et métabolisme 2020-04, Vol.34 (1), p.71-72
Main Authors: Drareni, K., Dougkas, A., Lusson, H., Vansteene, D., Giboreau, A., Bensafi, M.
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:Les altérations olfactives et gustatives sont un effet secondaire fréquent des traitements par chimiothérapies. Elles sont corrélées à une perte d’appétit et une réduction de la prise alimentaire, et peuvent contribuer à la dégradation du statut nutritionnel et de la qualité de vie du patient. Bien qu’environ trois quarts des patients se plaignent d’une modification du goût et/ou de l’odorat pendant la chimiothérapie, peu de travaux ont été publiés sur la relation entre cancer, sensorialité, et prise alimentaire (Drareni et al., 2019). Étant donné l’importance des signaux sensoriels dans la régulation de la prise alimentaire et le plaisir subséquent à celle-ci, il est nécessaire de mettre en place des solutions afin de réduire l’impact des altérations olfactives et gustatives sur le plaisir à s’alimenter. Étudier l’effet de divers types d’enrichissements sensoriels sur l’appréciation d’un aliment par un groupe de patientes à différents stades de chimiothérapie. Cinq recettes de caviar d’aubergine ont été développées pour cette étude : une recette référence (ref) ne contenant aucun assaisonnement, et quatre recettes enrichies en : sel, citron, ail, cumin. Quatre vingt quatre patientes atteintes d’un cancer du sein traité par chimiothérapie ont été recrutées puis séparées en deux groupes : le groupe « stade précoce de chimiothérapie » (P) incluant les patientes ayant eu 3 cycles ou moins et le groupe « stade tardif de chimiothérapie » (L) incluant les patientes ayant eu plus de 3 cycles. Les patientes devaient déguster et évaluer l’appréciation de la recette référence sur une échelle visuelle analogique allant de 0 à 10, puis déguster les 4 recettes enrichies et leur attribuer une note d’appréciation par rapport à la recette référence. Un groupe contrôle composé de 36 participantes n’ayant ni cancer ni chimiothérapie a été recruté à titre de comparaison. Aucune différence significative n’a été observée sur les notes d’appréciation de la recette référence entre les 3 groupes. Les évaluations de l’appréciation des recettes enrichies ont été comparée à celle de la recette référence par un one sample t-test. Le groupe contrôle a apprécié toutes les recettes enrichies autant que la référence, sauf la recette cumin jugée significativement plus agréable que la référence (p
ISSN:0985-0562
1768-3092
DOI:10.1016/j.nupar.2020.02.395