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Étude comparative des phénotypes cliniques de l’allergie au poisson selon les profils de sensibilisation moléculaire à la parvalbumine, à l’énolase, à l’aldolase et à la gélatine de poisson

Le but de l’étude est de déterminer la valeur ajoutée de l’étude du profil de sensibilisation moléculaire chez les patients allergiques au poisson. Le diagnostic d’une allergie au poisson a été retenu chez 62 patients sur la base d’une histoire clinique évocatrice, de tests cutanés et d’IgE spécifiq...

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Published in:Revue française d'allergologie (2009) 2014-03, Vol.54 (2), p.51-60
Main Authors: Kuehn, A., Metz-Favre, C., Pauli, G., Lehners-Weber, C., Codreanu-Morel, F., Hentges, F., Auriol, P., Bienvenu, F., Braun, C., Crepin, C., Foessel, A., Guenard, L., Krieger, P., Renaudin, J.-M., Tuyeras, J.-F., de Blay, F., Morisset, M., Hilger, C.
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:Le but de l’étude est de déterminer la valeur ajoutée de l’étude du profil de sensibilisation moléculaire chez les patients allergiques au poisson. Le diagnostic d’une allergie au poisson a été retenu chez 62 patients sur la base d’une histoire clinique évocatrice, de tests cutanés et d’IgE spécifiques positives aux extraits de poisson (cabillaud, saumon, thon). La détermination des IgE spécifiques vis-à-vis de la parvalbumine, de l’énolase, de l’aldolase et de la gélatine de poisson, quantifiées par Elisa, a été réalisée chez tous les patients. Quarante-cinq patients sont sensibilisés à la parvalbumine. Chez les patients sensibilisés à la parvalbumine de cabillaud (morue), 50 % sont également sensibilisés à l’énolase et à l’aldolase. Chez les patients ayant des tests cutanés positifs au saumon et au thon (75,6 % et 67,6 % respectivement), des sensibilisations isolées à la parvalbumine ont été observées. Une corrélation positive est observée entre les taux moyens des IgE spécifiques envers la parvalbumine et l’énolase de cabillaud, et la sévérité du tableau clinique, ce qui n’est pas le cas pour l’aldolase de cabillaud. Trois groupes de patients ont été analysés selon leur degré de réactivité IgE envers la parvalbumine : un premier groupe (n=36) composé de patients sensibilisés aux 3 poissons avec des symptômes modérés à sévères. Les symptômes sont corrélés à la présence d’IgE au cabillaud (extrait total) et à la parvalbumine de cabillaud. Un second groupe est constitué de patients (n=9) monosensibilisés et ayant une allergie de gravité mineure, principalement au saumon. Les symptômes sont corrélés à des IgE spécifiques envers l’extrait de saumon et envers la parvalbumine de saumon. Le troisième groupe est composé de patients (n=17) sensibilisés à un nombre restreint de poissons et présentant des symptômes modérés à sévères. Chez ces patients dont les IgE étaient négatives envers la parvalbumine, on objective la présence d’IgE à l’aldolase, l’énolase ou à la gélatine de poisson dans 70,6 % des cas. Danc ce dernier groupe, la présence d’IgE spécifiques envers le cabillaud est rarement observée. L’utilisation d’un panel d’allergènes moléculaires de poisson variés contribue à l’amélioration du diagnostic de l’allergie au poisson. Certains profils de sensibilisation semblent associés à des tableaux cliniques particuliers. The aim of this study was to investigate the added value of using a panel of fish allergens in component-resolved diagnosis of fish-allergic
ISSN:1877-0320
1877-0312
1877-0320
DOI:10.1016/j.reval.2013.12.003