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L’allergie alimentaire chez l’enfant et le nourrisson
La prévalence de l’allergie alimentaire (AA) a nettement augmenté ces dernières années surtout chez l’enfant. Les formes graves mettant en jeu le pronostic vital sont plus fréquentes. Devant l’absence de thérapeutique efficace en dehors de l’éviction, le retentissement psychosocial important entraîn...
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Published in: | Revue française d'allergologie (2009) 2016-04, Vol.56 (3), p.279-279 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | La prévalence de l’allergie alimentaire (AA) a nettement augmenté ces dernières années surtout chez l’enfant. Les formes graves mettant en jeu le pronostic vital sont plus fréquentes. Devant l’absence de thérapeutique efficace en dehors de l’éviction, le retentissement psychosocial important entraînant une altération de la qualité de vie de l’enfant et de sa famille, un diagnostic précoce s’impose. Le but de l’étude est de préciser les particularités cliniques, le profil allergénique et les moyens de confirmation de l’AA chez le nourrisson et l’enfant.
Étude rétrospective (2000–2015) chez des enfants âgés de 15jours à 14ans et présentant une AA confirmée.
Quatre-vingt-douze patients (50 nourrissons et 42 enfants) ont été colligés. Un terrain atopique a été rapporté dans 54,6 % des cas. Des antécédents familiaux d’allergie alimentaire ont été notés dans 10 % des cas. Les manifestations cliniques révélatrices de la maladie sont : l’urticaire (56 %), les signes digestifs (45,3 %). L’asthme, l’angiœdème et le choc anaphylactique sont moins fréquents rapportés respectivement dans 16 %, 10 % et 4,5 % des cas. Une anaphylaxie alimentaire induite par l’exercice a été notée dans 3 cas. Chez les nourrissons, l’allergène prédominant est le lait de vache (71 %), suivi de l’œuf de poule (26 %). Chez les enfants, l’allergène prédominant est aussi le lait de vache représentant 32,4 % des allergènes incriminés. Contrairement au nourrisson, les fruits à coque sont incriminés dans 19 % des cas contre 4 % des cas, suivis par l’arachide et la pêche rapportés dans 15 % des cas chacun et enfin les fruits de mer notés dans 8 % des cas.
La fréquence de l’allergie alimentaire est en nette progression dans notre pays. En dehors du lait de vache, l’œuf de poule d’autres allergènes semblent immerger à savoir l’arachide, la pêche, la pomme et les fruits à coque. |
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ISSN: | 1877-0320 1877-0320 |
DOI: | 10.1016/j.reval.2016.02.042 |