Loading…

Comparaison des algorithmes de pharmacovigilance dans les cas la necrolyse épidermique toxique

Les méthodes d’imputabilité généralistes utilisées en pharmacovigilance, insuffisamment spécifiques, ne sont pas adaptées à l’analyse individuelle et aux études épidémiologiques des toxidermies graves. C’est pourquoi un score spécifique a été développé dans la necrolyse épidermique toxique(NET), à p...

Full description

Saved in:
Bibliographic Details
Published in:Revue française d'allergologie (2009) 2022-04, Vol.62 (3), p.343-343
Main Authors: Mekaouche, F.Z.N., Dali-Ali, A., Bekkouche, Z., Belabiadh, S.C., Belhachemi, C., Fetati, H., Memou, A., Bouchiba, N., Seddiki, M., Boudia, F., Serradj, A., Toumi, H.
Format: Article
Language:fre
Online Access:Get full text
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
Description
Summary:Les méthodes d’imputabilité généralistes utilisées en pharmacovigilance, insuffisamment spécifiques, ne sont pas adaptées à l’analyse individuelle et aux études épidémiologiques des toxidermies graves. C’est pourquoi un score spécifique a été développé dans la necrolyse épidermique toxique(NET), à partir des données de l’étude cas-témoin EuroSCAR. Cet algorithme nommé Algorithm of Drug Causality for Epidermal Necrolysis (ALDEN), beaucoup plus discriminant, mais aussi d’utilisation plus ardue, permet d’identifier le médicament en cause dans 70 % des cas et d’éliminer le rôle des autres médicaments dans 64 % des cas. Notre objectif principal était de comparer les différentes méthodes d’imputabilité utilisées et examiner la concordance entre ces différentes méthodes. Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective sur des dossiers archivés du mois de janvier 2010 au mois de décembre 2019. L’imputabilité a été calculée selon trois méthodes : Naranjo, Française et ALDEN. La comparaison a été réalisée à l’aide du test kappa. Au total 20 cas de NET ont été étudiés (13 syndrome de Stevenen Jhonson et 7 Lyell). On a observé une mauvaise concordance entre les 3 méthodes d’imputabilité. Par exemple le score très peu probable était le résultat le plus élevé (34 %) selon la méthode ALDEN, tandis que le score I5 était le plus fréquent dans la méthode française avec un pourcentage de 45 % suivi par le score I2 en deuxième position avec un pourcentage de 40 %. Pour la méthode Naranjo, le score probable était majoritaire (75 %). Nos résultats rejoignent les critiques décrites dans la littérature qui considèrent la méthode française et celle de Naranjo comme non spécifiques et déficientes. La méthode ALDEN reste la principale référence pour les méthodes d’évaluation de la causalité pour le NET.
ISSN:1877-0320
1877-0320
DOI:10.1016/j.reval.2022.02.130