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Interventions du SMUR en service de médecine interne
Peu d’études sont consacrées à l’intervention des médecins urgentistes dans les services de médecine intrahospitalier. L’objectif de ce travail était d’évaluer la fréquence de ces interventions dans un service de médecine interne et les caractéristiques des patients pris en charge. Il s’agit d’une é...
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Published in: | La revue de medecine interne 2015-06, Vol.36, p.A117-A118 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Peu d’études sont consacrées à l’intervention des médecins urgentistes dans les services de médecine intrahospitalier. L’objectif de ce travail était d’évaluer la fréquence de ces interventions dans un service de médecine interne et les caractéristiques des patients pris en charge.
Il s’agit d’une étude rétrospective et monocentrique portant sur la période de janvier 2009 à avril 2014 dans un service de médecine interne universitaire et concernant les appels pour une urgence vitale. Les données suivantes ont été recueillies : les paramètres démographiques, les antécédents médicaux et les signes d’alerte. Nous avons comparé les données des patients décédés (groupe 1) avec les patients toujours vivants (groupe 2) à 1 mois.
Cinquante-trois appels du SMUR pour 53 patients ont été identifiés. Il s’agissait de 34 hommes (64,1 %) et 19 femmes (35,9 %). La moyenne d’âge était de 74±13,8 ans. Vingt-cinq patients (47,2 %) étaient décédés dans le mois suivant l’appel (groupe 1) et 28 patients (52,8 %) étaient vivants à 1 mois (groupe 2). La moyenne d’âge du groupe 1 était plus élevée que dans le groupe 2 (78,5±10,4 ans vs 70,2±15,4 ans ; p=0,02). Il n’y a pas de différence statistiquement significative entre les 2 groupes pour le sex-ratio, le passage par une unité de soins intensifs avant l’admission dans le service, les antécédents d’hypertension artérielle, de trouble du rythme cardiaque ou de diabète. En revanche, le temps de passage par le service des urgences était supérieur à 4 h avant l’admission dans le service de médecine interne pour 24 patients (96 %) dans le groupe 1 contre 20 patients (71,4 %) dans le groupe 2 (p=0,024). Un antécédent d’hospitalisation en réanimation médicale ou en unité de soins intensifs était noté chez 17 patients (68 %) dans le groupe 1 contre 11 patients (39,2 %) dans le groupe 2 (p=0,03). Des signes cardio-vasculaires (fréquence cardiaque140 bpm, PAS |
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ISSN: | 0248-8663 1768-3122 |
DOI: | 10.1016/j.revmed.2015.03.104 |