Loading…

Construction et validation interne d’un score clinicobiologique prédictif de formes graves d’infection à Puumala virus (Nephropathia Epidemica) parmi les cas survenus dans les Ardennes entre 2000 et 2014

La néphropathie épidémique (NE), causée par le virus Puumala, est une forme modérée de fièvre hémorragique avec syndrome rénal, endémique dans le nord-est de la France, et menant fréquemment à une hospitalisation. Un score prédictif permettant l’identification des patients présentant un risque faibl...

Full description

Saved in:
Bibliographic Details
Published in:La revue de medecine interne 2017-12, Vol.38, p.A91-A91
Main Authors: Hentzien, M., Mestrallet, S., Halin, P., Pannet, L.A., Lebrun, D., Drame, M., Bani-Sadr, F., Galempoix, J.M., Strady, C., Reynes, J.M., Penalba, C., Servettaz, A.
Format: Article
Language:fre
Online Access:Get full text
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
Description
Summary:La néphropathie épidémique (NE), causée par le virus Puumala, est une forme modérée de fièvre hémorragique avec syndrome rénal, endémique dans le nord-est de la France, et menant fréquemment à une hospitalisation. Un score prédictif permettant l’identification des patients présentant un risque faible ou élevé de NE grave serait un outil utile en pratique clinique. L’objectif principal de cette étude était d’identifier les facteurs prédictifs de forme sévère afin d’obtenir un score clinico-biologique permettant d’identifier les patients susceptibles de développer une forme sévère de NE. Nous avons inclus dans une étude de cohorte rétrospective multicentrique tous les patients Ardennais atteints de NE sérologiquement confirmée de janvier 2000 à décembre 2014. Les patients atteints d’une forme sévère à l’admission étaient exclus. Une forme sévère était définie par : choc hypovolémique, hémorragique ou septique, créatininémie>353,6μmol/L, anurie (10 Giga/L (ORa=3,03 ; p=0,01 ; 9 points) et une thrombopénie ≤90 Giga/L (ORa=3,74 ; p=0,003 ; 11 points). Un score ≤10 permettait d’identifier des patients à faible risque (3,3 % de formes graves) tandis qu’un score ≥20 permettait d’identifier des patients à haut risque (45,3 %) de NE grave. La statistique était de 0,80. Les techniques de ré échantillonnage montraient une bonne validation interne. Nous proposons ici un score simple, réalisable à l’admission, permettant d’identifier les patients à risque élevé ou faible de survenue de NE grave. Ce score pourrait faciliter l’évaluation clinique initiale et permettre de raccourcir la durée d’hospitalisation des patients à faible r
ISSN:0248-8663
1768-3122
DOI:10.1016/j.revmed.2017.10.389