Loading…
SplenoMegaly Study : résultats intermédiaires
La plupart des étiologies courantes de splénomégalies (SMG) sont facilement identifiées en pratique clinique courante. Cependant, une fois ces diagnostics de première intention écartés, la démarche diagnostique est alors un vrai défi, la SMG pouvant être associée à des étiologies plus rares comme le...
Saved in:
Published in: | La revue de medecine interne 2020-12, Vol.41, p.A79-A80 |
---|---|
Main Authors: | , , , , , , , , , , |
Format: | Article |
Language: | fre |
Online Access: | Get full text |
Tags: |
Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
|
Summary: | La plupart des étiologies courantes de splénomégalies (SMG) sont facilement identifiées en pratique clinique courante. Cependant, une fois ces diagnostics de première intention écartés, la démarche diagnostique est alors un vrai défi, la SMG pouvant être associée à des étiologies plus rares comme les maladies de surcharge lysosomale (MSL). L’étude SMS (SplenoMegaly Study) est une étude française prospective, observationnelle, multicentrique et longitudinale, qui a pour objectif d’estimer la prévalence des différentes étiologies de SMG inexpliquées. Les résultats intermédiaires présentés ici portent sur les caractéristiques des patients et les tests et diagnostics établis lors du suivi.
Depuis 2015, tout patient âgé de 15 ans et plus et adressé vers un service d’hématologie ou de médecine interne des 118 hôpitaux participants, avec une SMG d’étiologie inexpliquée (définie comme d’origine inconnue après exclusion des diagnostics de première intention sur la base d’un interrogatoire, d’un examen clinique et d’un bilan biologique de routine) ont été inclus. Pour chaque patient, la dernière visite a lieu lorsqu’une étiologie est identifiée ou jusqu’à 12 mois après l’inclusion. Comme il n’existe pas de définition précise de SMG, l’application Splenocalc [Chow and al., 2016], a été utilisée pour confirmer la SMG. L’objectif est d’inclure 500 patients.
En septembre 2019, 374 patients (60 % d’hommes) ont été inclus, avec un âge médian de 53 ans (16–94 ans), une longueur médiane de la rate de 15cm (13–30cm) et une structure homogène de la rate pour 88 % d’entre eux. Une échographie et un scanner ont été réalisés pour confirmer la SMG chez respectivement 53 % et 46 % des patients. Au total, 276 patients (74 %) ont terminé l’étude, dont 138 (50 %) ont eu un diagnostic établi. Par rapport aux patients restés sans diagnostic, les patients avec un diagnostic sont plus âgés (âge médian 62,0 ans contre 45,5 ans ; p |
---|---|
ISSN: | 0248-8663 1768-3122 |
DOI: | 10.1016/j.revmed.2020.10.128 |