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Étude des interventions pharmaceutiques dans un service de médecine interne
L’analyse pharmaceutique des prescriptions médicamenteuses constitue l’une des étapes clé du circuit du médicament et fait partie intégrante des activités de pharmacie clinique. En assurant la validation pharmaceutique des prescriptions, le pharmacien procède à la formulation des interventions pharm...
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Published in: | La revue de medecine interne 2021-06, Vol.42, p.A130-A131 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | L’analyse pharmaceutique des prescriptions médicamenteuses constitue l’une des étapes clé du circuit du médicament et fait partie intégrante des activités de pharmacie clinique. En assurant la validation pharmaceutique des prescriptions, le pharmacien procède à la formulation des interventions pharmaceutiques (IP) qui visent à optimiser la prise en charge médicamenteuse du patient. L’objectif de notre travail était d’évaluer le type et le taux d’acceptation des IP faites par le pharmacien au sein du service de médecine interne.
Il s’agit d’une étude prospective de l’ensemble des prescriptions médicales du service de médecine interne sur une période de cinq mois allant du 20 septembre 2020 au 20 février 2021. Les prescriptions ont été validées quotidiennement par l’interne en pharmacie sous la responsabilité du résident en pharmacie et du pharmacien clinicien. Les IP réalisées ont été notifiées selon le modèle de la fiche des IP de la société française de pharmacie clinique version 6.
L’analyse pharmaceutique des prescriptions médicamenteuses a abouti à la formulation de 34 IP parmi les quelles 58 % ont été acceptées par le prescripteur. Les problèmes fréquemment rencontrés correspondaient à un problème de posologie (55 %), à des interactions médicamenteuses (14,7 %) et à l’indisponibilité du médicament (8,8 %). Face à ces problèmes les IP proposées étaient une adaptation posologique (62 %), un changement de médicament (12 %) et une amélioration des méthodes de dispensation (11 %). Un total de 31.4 % des IP faite ont concerné les patients atteints de pneumopathie COVID-19. La non acceptation de nos interventions par les prescripteurs a été dans 27 % sans motif et dans 15 % avec motif.
Le taux d’acceptation assez satisfaisant des IP témoigne de l’importance de la coopération médecin- pharmacien pour la réduction de la durée d’hospitalisation des patients. En effet, la présence du pharmacien clinicien au sein même du service de soin s’inscrit dans les démarches actuelles d’optimisation de la prise en charge médicamenteuse du patient. Elle permet de diminuer l’iatrogénie médicamenteuse et d’augmenter l’efficacité de la prise en charge thérapeutique. |
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ISSN: | 0248-8663 1768-3122 |
DOI: | 10.1016/j.revmed.2021.03.086 |