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Pratique alimentaire et rhumatisme inflammatoire chronique. Que font nos patients ?
Les patients montrent un intérêt pour les approches non médicamenteuses, notamment par le mode d’alimentation. Les objectifs de cette étude sont d’évaluer la prévalence des modifications alimentaires parmi les patients atteints de rhumatisme inflammatoire chronique (RIC), de décrire leurs pratiques...
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Published in: | Revue du rhumatisme (Ed. française : 1993) 2022-12, Vol.89, p.A37-A37 |
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Main Authors: | , , |
Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Les patients montrent un intérêt pour les approches non médicamenteuses, notamment par le mode d’alimentation. Les objectifs de cette étude sont d’évaluer la prévalence des modifications alimentaires parmi les patients atteints de rhumatisme inflammatoire chronique (RIC), de décrire leurs pratiques et conceptions alimentaires, de les comparer entre les différents sous-groupes de patients ainsi que de décrire l’impact potentiel sur la prise en charge et le bien-être du patient.
Il s’agit d’une étude observationnelle descriptive transversale monocentrique par questionnaire et consultation du dossier médical, menée de février à avril 2022 dans un Centre hospitalier universitaire auprès des patients ayant un RIC (polyarthrite rhumatoïde PR, spondyloarthrite SpA, rhumatisme psoriasique RPso) et venant pour leurs soins ou consultations habituels.
Deux cent trois patients ont été inclus (112 PR, 91 SpA, dont 25 RPso), dont 81,3 % étaient traités par bDMARD et 63,1 % ont répondu lors d’un entretien individuel. Ils sont 45,3 % à avoir été informés de pratiques alimentaires pouvant être bénéfiques dans le cadre de leur rhumatisme, 34,5 % à avoir abordé le sujet de l’alimentation en regard de leur rhumatisme avec un professionnel et 13,3 % avec un rhumatologue. La prévalence des modifications du comportement alimentaire est de 42,9 % (IC95 % : [36–50 %]). Trente-cinq pour cent des patients ont déjà pris un complément ou suivi un régime alimentaire afin d’améliorer les symptômes de leur rhumatisme et 14,77 % des patients poursuivaient un régime ou prenaient un complément alimentaire au moment de l’étude. La consommation de produits laitiers, de viande, d’alcool et de produits sucrés était rapportée comme ayant un impact négatif et la consommation de fruits et légumes, le jeûne, la consommation d’oméga 3, de poisson, chondroïtine et curcuma était rapportée comme ayant un impact positif symptomatique. Les régimes principalement essayés sont la diminution de la consommation de produits laitiers, des régimes de type Seignalet, le jeûne, le régime sans gluten et la diminution de la consommation carnée. Il n’y avait pour la majorité des patients pas d’amélioration de la douleur, de la fatigue, de l’état général ou de diminution de la prise médicamenteuse sauf avec le suivi du jeûne (n=9) pour lequel il était rapporté une diminution de la prise médicamenteuse à 66,7 % (n=7). L’échange sur le sujet avec un professionnel de santé est un facteur associé à la modification des pr |
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ISSN: | 1169-8330 |
DOI: | 10.1016/j.rhum.2022.10.041 |