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Les spondylodiscites infectieuses à pyogènes : quelles caractéristiques ?

La spondylodiscite infectieuse (SPDI) peut être caractérisée par son évolution rapide. Le diagnostic doit être précoce afin d’éviter la mise en jeu du pronostic fonctionnel voire vital. Le but de notre étude était de déterminer les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, biologiques, radiologi...

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Published in:Revue du rhumatisme (Ed. française : 1993) 2022-12, Vol.89, p.A234-A234
Main Authors: Slouma, M., Rezgui, S., Ben Ammar, L., Bettaieb, H., Hannachi, S., Abid, R., Battikh, R., Metoui, L., Dhahri, R., Gharsallah, I.
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:La spondylodiscite infectieuse (SPDI) peut être caractérisée par son évolution rapide. Le diagnostic doit être précoce afin d’éviter la mise en jeu du pronostic fonctionnel voire vital. Le but de notre étude était de déterminer les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, biologiques, radiologiques, la prise en charge thérapeutique et le pronostic des SPD à pyogènes. Il s’agit d’une étude rétrospective et descriptive portant sur 30 cas de SPD à pyogènes colligés dans un service de rhumatologie sur une période de 6 ans [2016–2022]. Les données cliniques, biologiques, radiologiques et bactériologiques ont été recueillies. Il s’agissait de 23 hommes et de 7 femmes. L’âge moyen de 61,3±14,61 ans [15–83]. La consommation de tabac était notée dans 11 cas. Les comorbidités étaient : diabète (n=11), insuffisance rénale au stade de dialyse (n=4), néoplasie sous-jacente (un cas). Une chirurgie rachidienne récente était notée dans un cas. Le délai diagnostique était de 2,9±1,3jours [1–7jours]. Tous les patients présentaient des rachialgies. Elles étaient aiguës dans et d’horaire inflammatoire dans 28 cas. Les patients présentaient une fièvre dans 14 cas et une altération de l’état général dans 11 cas. Des signes neurologiques étaient présents dans 8 cas : radiculalgies (2 cas), un déficit moteur (3 cas) et compression médullaire ou de la queue de cheval (3 cas). Un point d’entrée était trouvé dans 15 cas : cutanée (n=11), dentaire (n=2), urinaire (n=2). La SPDI était post chirurgie rachidienne dans un cas. Une endocardite infectieuse a été objectivée dans un cas. Les moyennes de la CRP et des globules blancs respectives de 136,7±93,4mg/L et 11,86±4,99 10̂12/L. Des hémocultures étaient positives dans 19 cas. L’étage lombaire était le plus touché dans 22 cas, suivi par l’étage dorsal (4 cas) et cervical (4 cas). Les signes radiographiques étaient : pincement discal (21 cas), irrégularité des plateaux vertébraux (7 cas), érosions avec des géodes (8 cas), tassement vertébral (3 cas) et un fuseau para vertébral (1 cas). L’imagerie par résonance magnétique a montré une anomalie de signal du disque (28 cas), une érosion des plateaux dans (14 cas), une fracture vertébrale (3 cas), une épidurite (13 cas), un abcès para vertébral (12 cas,) un abcès intra canalaire (3 cas) et une compression médullaire (8 cas). La biopsie scanno-guidée était pratiquée dans 20 cas et était contributive dans 15 cas. Les germes isolés étaient : un staphylocoque (n=15), un streptocoque (n=5),
ISSN:1169-8330
DOI:10.1016/j.rhum.2022.10.366