Loading…
Amélioration de l’activité de la maladie chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR) traités par filgotinib (FIL) dans le cadre d’une étude prospective et observationnelle en France : données intermédiaires à 6 mois de l’étude PARROTFISH
L’efficacité et la tolérance du FIL dans le traitement de la PR ont été démontrées dans des essais cliniques. Une étude prospective et observationnelle (PARROTFISH ; NCT05323591) est en cours en pour évaluer FIL dans un contexte en vie réelle. L’étude PARROTFISH a recruté des adultes atteints de PR...
Saved in:
Published in: | Revue du rhumatisme (Ed. française : 1993) 2024-12, Vol.91, p.A168-A169 |
---|---|
Main Authors: | , , , , , , , |
Format: | Article |
Language: | fre |
Online Access: | Get full text |
Tags: |
Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
|
Summary: | L’efficacité et la tolérance du FIL dans le traitement de la PR ont été démontrées dans des essais cliniques. Une étude prospective et observationnelle (PARROTFISH ; NCT05323591) est en cours en pour évaluer FIL dans un contexte en vie réelle.
L’étude PARROTFISH a recruté des adultes atteints de PR active, modérée à sévère, avec une primo-prescription de FIL. Dans cette analyse intermédiaire à 6 mois, le DAS28-CRP et le CDAI) ont été évalués à l’inclusion, aux mois 1, 3 et 6. La douleur (EVA) et le FACIT-Fatigue ont été évaluées à l’inclusion, chaque semaine jusqu’au premier mois, aux 3e et 6e mois. Une réduction ≥10mm sur l’EVA ou une augmentation ≥4 du FACIT-Fatigue ont été considérées comme des changements cliniquement significatifs par rapport aux valeurs initiales. Les effets indésirables (EIT) apparus au cours de l’étude ont été rapportés.
De mai 2022 à janvier 2024, 123 patients ont été traités par FIL (Tableau 1). Le suivi médian était de 258jours avec un suivi≥180jours pour 67,5 % des patients. Au cours de l’étude, 39,8 % des patients ont reçu FIL en monothérapie et 55,3 % en association avec des csDMARDs (83,7 % : FIL 200mg et 16,3 % : FIL 100mg). 61,8 % des patients avaient déjà reçu des traitements avancés (TA) et 38,2 % étaient naïfs de TA. Respectivement à l’inclusion, à 1 mois et à 6 mois, le score médian (IQR) du DAS28-CRP était de 4,7 (3,9–5,5) (n=101), de 2,7 (2,1–4,0) (n=40) et de 2,7 (2,0–3,7) (n=50) et celui du CDAI (IQR) était de 23,0 (18,0–34,0) (n=105), de 8,0 (4,0–23,0) (n=42) et de 7,0 (2,0–18,0) (n=67). A 6 mois, 60,0 % (30/50) des patients présentaient un DAS28-CRP≤3,2 (Figure 1A) et 61,2 % (41/67) un CDAI≤10 (Figure 1B). Respectivement à l’inclusion, à S1 et à 6 mois, le score médian (IQR) de l’EVA était de 64,0 (52,0–82,0) (n=41), de 58,0 (40,5–72,5) (n=84), et de 39,0 (14,0–59,0) (n=70) et celui du FACIT-Fatigue (IQR) était de 22,0 (15,0–31,0) (n=41), de 26,0 (19,0–34,0) (n=85) et de 33,0 (24,0–43,0) (n=70). À 6 mois, 72,7 % (16/22) patients présentaient un changement cliniquement significatif de l’EVA et du FACIT-Fatigue (Figure 2). Des améliorations similaires ont été observées dans les sous-groupes des patients ayant déjà reçu un TA ou non. Dans l’ensemble, 10,6 % des patients ont arrêté le traitement en raison d’un manque d’efficacité. Au total, 68 patients ont présenté des EIT avec 11 cas graves et 17 arrêts du traitement. Les EIT d’intérêt comprenaient le COVID-19 (n=4), des fractures (n=2) et le zona (n=1). Deux patien |
---|---|
ISSN: | 1169-8330 |
DOI: | 10.1016/j.rhum.2024.10.022 |