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Mise en place d’un dépistage de masse du phénotype rare VEL négatif sur automate de groupe sanguin à haute cadence PK7300 en qualification biologique des dons
Le dépistage de masse de phénotypes rares de type public négatif est problématique pour les laboratoires de qualification biologique des dons (QBD), les réactifs correspondants étant en quantité restreinte ou très onéreux. De nouveaux réactifs monoclonaux autorisent désormais cette approche sur auto...
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Published in: | Transfusion clinique et biologique : journal de la Société française de transfusion sanguine 2017-09, Vol.24 (3), p.306-306 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Le dépistage de masse de phénotypes rares de type public négatif est problématique pour les laboratoires de qualification biologique des dons (QBD), les réactifs correspondants étant en quantité restreinte ou très onéreux. De nouveaux réactifs monoclonaux autorisent désormais cette approche sur automates à haute cadence.
La collaboration entre divers intervenants (collecte, préparation, laboratoire de production d’anticorps monoclonaux, QBD, logistique, CNRGS) a permis de produire un réactif monoclonal anti-VEL1 (clone SpG213Dc3) et la mise au point d’un protocole d’utilisation sur automate PK7300.
D’octobre 2015 à fin avril 2017, 981 650 dons ont été testés (Île-de-France, Nord de France, Normandie), permettant de dépister 339 donneurs VEL :−1, confirmés par le CNRGS au niveau phénotypique (deux sources de réactifs) et moléculaire (génotype VEL*−01/VEL*−01). La prévalence du phénotype VEL :−1 calculée sur 494 792 sujets est de 6,1/104, IC 95 [5,5/104; 6,8/104], supérieure à la valeur 4/104 couramment citée chez les Caucasiens (établie sur seulement 10 000 individus).
Ce travail a permis de considérablement renforcer le stock de CGR VEL :−1 à la Banque nationale de sang de phénotype rare, tout en informant les nouveaux donneurs sur les précautions à prendre en cas de future transfusion. Une deuxième étape consistera à étudier la fratrie des sujets dépistés. Un essai de production d’anticorps monoclonal anti-CO1 a été initié et d’autres réactifs seraient utiles à l’avenir, tels que anti-GE2, anti-KEL7, anti-RH18 et anti-RH34. De telles études de dépistage de masse entrent dans une démarche de sécurité transfusionnelle et de santé publique, aussi bien au niveau national qu’international. |
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ISSN: | 1246-7820 |
DOI: | 10.1016/j.tracli.2017.06.105 |