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Hémovigilance et biovigilance : vers une vigilance commune des produits issus du corps humain ? À propos d’un retour d’expérience
Avec le développement des greffes à partir de donneurs vivants, l’incompatibilité ABO entre donneur et receveur devient plus fréquente. Cette situation, déjà connue dans le cadre de la greffe de cellules souches hématopoïétiques se révèle délicate et potentiellement à risque pour la transfusion : pr...
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Published in: | Transfusion clinique et biologique : journal de la Société française de transfusion sanguine 2018-11, Vol.25 (4), p.319-319 |
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Main Authors: | , , , |
Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Avec le développement des greffes à partir de donneurs vivants, l’incompatibilité ABO entre donneur et receveur devient plus fréquente. Cette situation, déjà connue dans le cadre de la greffe de cellules souches hématopoïétiques se révèle délicate et potentiellement à risque pour la transfusion : prise en charge par différentes équipes et structures, présence parfois concomitante dans un même service du donneur et du receveur ayant le même nom de famille, préparation du greffon et/ou du receveur (désérythrocytation, plasmaphérèses), respect à la fois du groupe du receveur et du donneur. À l’échelle de notre établissement, plusieurs évènements indésirables graves transfusionnels sont survenus dans ce contexte : transfusion de plasma ABO incompatible lors d’une greffe rénale donneur vivant ABO incompatible, utilisation d’une carte de groupe du donneur pour la transfusion du receveur, erreur de groupage sanguin liée à une erreur d’étiquettes entre le donneur familial et le receveur. La sécurisation du processus transfusionnel nécessite une parfaite connaissance de ces parcours de soins complexes. L’intérêt d’une coordination entre biovigilant et hémovigilant s’est imposé :
– un même champ d’application : les produits issus du corps humain ;
– l’existence de produits ou de gestes « frontières » comme le plasma riche en plaquettes (PRP) ou la ponction réinjection de moelle ;
– un des acteurs essentiels en commun, l’EFS, pour la réalisation des bilans pré greffe ou pré-transfusionnels, ainsi que la préparation et la délivrance des PSL, cellules ou tissus ;
– des risques propres liés à ces prises en charge multi-équipes.
Dans notre établissement, nous avons fait le choix de réunir les activités de biovigilance et d’hémovigilance au sein d’une même unité fonctionnelle, première étape d’une démarche de partage de compétences pour l’amélioration de la sécurité des patients. |
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ISSN: | 1246-7820 |
DOI: | 10.1016/j.tracli.2018.08.135 |