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La paradigme du doux commerce au XVIII e siècle : le commerce et les commerçants

Albert O. Hirschman a montré comment le paradigme du « doux commerce », celui de la régulation des passions violentes par les intérêts commerciaux, a été l’un des vecteurs de l’acceptation du capitalisme dans l’Europe du XVIII e siècle. Mais cette explication par les conséquences non intentionnelles...

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Bibliographic Details
Published in:The Tocqueville review 2019-11, Vol.40 (2), p.49-64
Main Author: Larrère, Catherine
Format: Article
Language:English
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Description
Summary:Albert O. Hirschman a montré comment le paradigme du « doux commerce », celui de la régulation des passions violentes par les intérêts commerciaux, a été l’un des vecteurs de l’acceptation du capitalisme dans l’Europe du XVIII e siècle. Mais cette explication par les conséquences non intentionnelles des actions orientées par le gain justifie le commerce mais non les commerçants. Cela peut expliquer que Montesquieu fasse voir les bons effets du commerce tout en présentant les arguments critiques qui seront repris, contre le capitalisme, par Burke, Marx ou Michael Sandel. Quels que soient les mérites du commerce, le commerçant reste la cible des attaques tout au long du XVIII e siècle en France, particulièrement de Gournay et ses disciples aux physiocrates.
ISSN:0730-479X
1918-6649
DOI:10.3138/ttr.40.2.49