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La présence de banques étrangères en Europe de l’Est quels risques financiers ?
La crise financière de 2008-2009, qui a notamment frappé les banques de l’UE-15, souligne combien les pays d’Europe centrale et orientale (PECO) sont vulnérables à l’arrêt soudain des entrées de capitaux de ces banques, fortement créancières ainsi qu’aux crises de balance des paiements. Les PECO son...
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Published in: | Revue d'études comparatives est-ouest 2010-03, Vol.41 (1), p.35-62 |
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Main Authors: | , |
Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | La crise financière de 2008-2009, qui a notamment frappé les banques de l’UE-15, souligne combien les pays d’Europe centrale et orientale (PECO) sont vulnérables à l’arrêt soudain des entrées de capitaux de ces banques, fortement créancières ainsi qu’aux crises de balance des paiements. Les PECO sont soumis à deux types de risques financiers qui s’accroissent tout au long de la décennie 2000. Le premier tient à l’exposition financière directe entre les pays de l’UE-15 et les PECO. Le second, indirect, est associé au risque de contagion régionale via les effets de spillover et le canal du créancier commun. Il s’avère que l’Estonie court ces deux types de risques, tandis que la Lettonie, la Lituanie, la Roumanie, la Bulgarie et la Hongrie sont vulnérables en raison de leur exposition directe aux créanciers extérieurs. Enfin, des pays en apparence moins exposés aux risques directs, comme la République tchèque ou la Slovaquie, ne sont pas à l’abri de phénomènes de contagion régionale. |
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ISSN: | 0338-0599 2259-6100 |
DOI: | 10.3917/receo.411.0035 |