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Marie-Antoinette, reine de l’écran

Marie-Antoinette, reine de l’écran - Bien des films rendent hommage à Marie-Antoinette, à des époques diverses, comme si la reine ne devait pas s’absenter des écrans trop longtemps. Fascinés par cette femme qui a vécu sous le feu des regards jusqu’à ne jamais connaître l’intimité du mariage, de l’ac...

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Published in:Apparence(s) 2015, Vol.6
Main Author: Foucher-Janin, Nicole
Format: Article
Language:English
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Description
Summary:Marie-Antoinette, reine de l’écran - Bien des films rendent hommage à Marie-Antoinette, à des époques diverses, comme si la reine ne devait pas s’absenter des écrans trop longtemps. Fascinés par cette femme qui a vécu sous le feu des regards jusqu’à ne jamais connaître l’intimité du mariage, de l’accouchement ni même de la mort, nombre de cinéastes ont proposé leur vision, ajoutant à l’incontournable dimension historique les couleurs du drame sentimental, de la réflexion politique ou du spectaculaire. La démocratie américaine admire la grandeur royale de Marie-Antoinette. Jouant la carte de la magnificence, W. S. Van Dyke (1938) comme Sofia Coppola (2006) rendent hommage à la reine de France… et affirment, ce faisant, la puissance du cinéma américain. L’Italie frôle l’irrévérence, mêlant la petite histoire (des passagers d’une diligence) au drame de l’Histoire (Il mondo nuovo, Ettore Scola, 1982). La France ne cesse de revisiter son passé, offrant au public des années cinquante la leçon d’histoire de Sacha Guitry ou le badinage amoureux de Jean Delannoy… Dans chaque film, les costumes, par leurs lignes et leurs volumes, leurs couleurs, leurs matières, reflètent le parti pris du réalisateur  : le sérieux des recherches historiques, appuyées sur des documents écrits ou visuels, ou la fidélité à une tradition souvent romanesque traduisent des visions personnelles de l’histoire mais aussi de la mode. Marie-Antoinette, Queen of the Screen - Numerous films have paid homage to Marie-Antoinette, in different periods, as if the queen cannot be kept away from the screen for too long. Fascinated by this woman who constantly lived under the public gaze, and who was never allowed any privacy, whether in her married life, in childbirth, nor even at the time of her death, many filmmakers have offered their own interpretation, adding colour to the inevitable historical setting in the form of a sentimental drama, a political angle, or the spectacular effects of super production. In spite of their democratic culture, Americans love Marie-Antoinette’s royal magnificence, and both W. S. Van Dyke (1938) and Sofia Coppola (2006) have paid tribute to the queen of France, asserting, in so doing, the prevalence of the US film industry. In Italy, Ettore Scola showed some irreverence in his film Il mondo nuovo (1982) by mixing the trivial elements of daily lives (those of passengers in a stagecoach) with the dramatic events of history. As for France, it endlessly revisits its past  
ISSN:1954-3778
1954-3778
DOI:10.4000/apparences.1332