Loading…
Fables ésopiques et contes de fées: L’imitation différentielle dans les frontispices
Dès son invention, le conte de fées littéraire cherche à se distinguer de la fable ésopique, représentée principalement par La Fontaine. Pour mettre en avant la spécificité du genre par rapport aux fabliers ésopiques, mais aussi pour mieux valoriser leurs propres recueils de contes face aux recueils...
Saved in:
Published in: | Relief : revue electronique de littérature française 2010-12, Vol.4 (2), p.27-51 |
---|---|
Main Author: | |
Format: | Article |
Language: | English |
Subjects: | |
Online Access: | Get full text |
Tags: |
Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
|
Summary: | Dès son invention, le conte de fées littéraire cherche à se distinguer de la fable ésopique, représentée principalement par La Fontaine. Pour mettre en avant la spécificité du genre par rapport aux fabliers ésopiques, mais aussi pour mieux valoriser leurs propres recueils de contes face aux recueils de leurs concurrents, Perrault et Mme dʹAulnoy ont recours au frontispice. Cʹest dans la perspective de l’« imitation différentielle » (qui consiste à imiter et reconnaître son modèle tout en le dépassant) que nous nous proposons dʹétudier les frontispices du fablier de Perrault (sa traduction des fables de Faërne), de son recueil de contes (manuscrit et première édition) et de ceux de Mme dʹAulnoy. |
---|---|
ISSN: | 1873-5045 1873-5045 |
DOI: | 10.18352/relief.538 |