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The concept of climax: a wilderness model

Que serait le climax de l'Aigoual, de cette foret "naturelle" qui s'installerait entre 700 et 1300 metres d'altitude, si toute intervention humaine venait a disparaitre? Serait-elle une hetraie dense, impenetrable, monotone, pauvre en flore et en faune, ne se regenerant que...

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Published in:Études rurales 1993-01 (129-130)
Main Author: Larrere, R. (Institut National de la Recherche Agronomique, Ivry sur Seine (France). Centre de Paris, Unite sur l'Environnement Technique Societe Politiques Economiques)
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:Que serait le climax de l'Aigoual, de cette foret "naturelle" qui s'installerait entre 700 et 1300 metres d'altitude, si toute intervention humaine venait a disparaitre? Serait-elle une hetraie dense, impenetrable, monotone, pauvre en flore et en faune, ne se regenerant que par catastrophes (ouragans, incendies, invasions parasitaires), comme l'affirment les forestiers? Serait-elle cette mosaique d'associations vegetales stables, offrant un paysage ouvert a une faune variee, que decrivent les ecologistes du Parc? Il s'avere impossible de decider (dans l'etat actuel des connaissances) quel est le scenario le plus vraisemblable. A partir de cette "fiction rationnelle" qu'est le climax s'insinuent ainsi des images de la nature qui parasitent le discours scientifique des ecologistes et des forestiers et les conduisent a porter sur la sylviculture des appreciations divergentes. Pour les forestiers, elle produit certes du bois, mais aussi la diversite de la flore et de la faune; pour les ecologistes, toute coupe est un traumatisme, et la sylviculture appauvrit le milieu en homogeneisant les peuplements a des fins productives
ISSN:0014-2182
1777-537X