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L’activité physique adaptée chez les patients atteints de mucoviscidose : étude qualitative des barrières et facilitateurs
Bien que l’activité physique adaptée (APA) constitue une thérapie non médicamenteuse reconnue chez les patients atteints de mucoviscidose (MV), leur niveau d’activité physique (AP) reste inférieur aux recommandations. Très peu d’études ont porté sur les facteurs d’engagement dans l’AP chez cette pop...
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Published in: | Science & sports 2018-05, Vol.33, p.S29-S29 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Bien que l’activité physique adaptée (APA) constitue une thérapie non médicamenteuse reconnue chez les patients atteints de mucoviscidose (MV), leur niveau d’activité physique (AP) reste inférieur aux recommandations. Très peu d’études ont porté sur les facteurs d’engagement dans l’AP chez cette population, notamment chez les adultes [1]. L’identification des barrières et leviers à l’AP constitue donc un enjeu majeur de recherche chez ces patients.
Vingt patients adultes MV présentant différents niveaux d’AP et de sévérité de la maladie, ont participé à un entretien semi-directif visant à explorer leurs habitudes en termes d’AP, et leurs freins et facilitateurs. Une retranscription ad verbatim a précédé un codage et une analyse de contenu déductive et inductive.
Les barrières physiques (fatigue, gêne respiratoire) semblent reliées aux barrières psychologiques (manque de capacités physiques perçues ; risques perçus de contamination) et accentuées par des barrières environnementales (manque de temps ou de soutien social). Les bénéfices physiques (amélioration des capacités respiratoires) et psychologiques (bien-être), ainsi qu’un environnement social soutenant et l’économie de temps sont les principaux facilitateurs.
Certaines barrières (manque de temps ou de soutien social) et facilitateurs (bénéfices psychologiques ; environnement soutenant) sont identiques à ceux rapportés dans la population générale. D’autres facteurs (manque de capacités physiques perçues) présentent des similarités avec des pathologies chroniques comme le cancer [2]. Certains facteurs (gêne respiratoire ; crainte de contamination ; amélioration du souffle ; économie de temps) apparaissent spécifiques. Ces résultats permettront de développer et valider un outil spécifique à la MV. |
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ISSN: | 0765-1597 1778-4131 |
DOI: | 10.1016/j.scispo.2018.03.042 |