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G10 – L’imagerie motrice en rééducation, application clinique et recherche

Dans la première partie, nous verrons que dans le cadre actuel des avancées des neurosciences et de la médecine factuelle, l’imagerie motrice semble une technique prometteuse pour les rééducateurs. Dans cette revue de la littérature, nous présentons les bases nécessaires à la compréhension et à la m...

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Published in:Kinésithérapie, la revue la revue, 2016-02, Vol.16 (170), p.39-40
Main Authors: Rulleau, Thomas, Toussaint, Lucette
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:Dans la première partie, nous verrons que dans le cadre actuel des avancées des neurosciences et de la médecine factuelle, l’imagerie motrice semble une technique prometteuse pour les rééducateurs. Dans cette revue de la littérature, nous présentons les bases nécessaires à la compréhension et à la mise en place d’un programme d’imagerie. Notre objectif est d’apporter des réponses aux questions suivantes : quelles sont les bases neuroscientifiques de la pratique en imagerie motrice ? Quels sont les critères de bonnes pratiques et les moyens de les évaluer ? Quelles sont les indications et les contre-indications ? L’intervention sera basée sur un article récent [1]. Dans la deuxième partie, nous évaluerons les effets du massage sur l’activation des processus sensorimoteurs évaluée à partir d’une tâche sollicitant le recours à une stratégie en imagerie motrice. Le massage consiste à mobiliser les tissus dans le but d’apporter des améliorations en matière de santé [2]. Peu de données existent sur l’activation possible du système sensorimoteur après massage [3,4]. L’objectif de ce travail est de déterminer les effets du massage sur l’activation des processus sensorimoteurs. Deux expériences sont présentées pour investiguer l’effet du massage sur le système sensorimoteur (expérience 1) et l’importance d’étendre les zones de massage (expérience 2). Déterminer les effets du massage sur l’activation des processus sensorimoteurs. Une tâche de rotation mentale de stimuli corporels, qui consiste à identifier si une image présentée à l’écran correspond à un pied droit ou gauche. Dans l’expérience 1, nous observons une diminution significative du temps de réponse sur le groupe massage en post-test immédiat et une rémanence à 24h. Dans l’expérience 2, nous observons une diminution significative du temps de réponse sur les 2 groupes en post-test immédiat mais une rémanence à 24h uniquement sur le groupe genou–pied (Tableau 1 et Fig. 1 et 2). Le massage active spécifiquement les processus sensorimoteurs, cette activation persistant durant 24h (expérience 1). Un massage sur une surface minimale semble nécessaire pour observer un effet persistant sur une durée de 24heures (expérience 2).
ISSN:1779-0123
2213-1566
DOI:10.1016/j.kine.2015.11.061