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Étude observationnelle de l'usage du QuantiFERON® pour le diagnostic de tuberculose oculaire, basée sur 244 tests consécutifs

Introduction: Le diagnostic de tuberculose oculaire (TO) demeure difficile et la contribution du QuantiFERON® (QFT) reste à préciser malgré sa généralisation en France. L'objectif de cette étude est d’évaluer dans quelles situations d'inflammation oculaire (IO) le QFT doit être prescrit et...

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Published in:La revue de medecine interne 2021, Vol.42 (3), p.162-169
Main Authors: Amara, A., Ben Salah, Elyès, Guihot, Amélie, Fardeau, Christine, Touitoue, V., Saadoun, David, Bodaghi, Bahram, Sève, Pascal, Trad, Salim G.
Format: Article
Language:English
Subjects:
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Description
Summary:Introduction: Le diagnostic de tuberculose oculaire (TO) demeure difficile et la contribution du QuantiFERON® (QFT) reste à préciser malgré sa généralisation en France. L'objectif de cette étude est d’évaluer dans quelles situations d'inflammation oculaire (IO) le QFT doit être prescrit et l'intérêt du nouveau test QuantiFERON®-TB-Plus (QFT-Plus) dans la TO. Patients et méthodes: Étude monocentrique, observationnelle, effectuée en ophtalmologie sur une période de 5 mois. Les critères d'inclusion étaient l'existence d'une IO avec QFT-Plus demandé à visée étiologique. Sur 316 dossiers consécutifs, 72 ont été exclus (tests indéterminés, bilan préthérapeutique, données manquantes et mauvaise indication) et 244 retenus et répartis en deux groupes: groupe 1 (uvéite antérieure/épislérite, n = 129), groupe 2 (uvéite intermédiaire/postérieure/névrite optique/myosite oculaire, n = 115). Tous les patients QFT+ ont bénéficié d'un bilan étiologique avec imagerie thoracique. Résultats: Quarante-cinq patients, d’âge médian de 52 ± 12 ans, avaient un QFT+ (18,5 %), incluant 18 patients dans le groupe 1 et 27 dans le groupe 2. Un voyage en pays d'endémie et un contage tuberculeux et des anomalies de l'imagerie thoracique étaient identifiés, respectivement dans 70 %, 27 % et 22 % des cas. L'IO était chronique chez 36 % des patients (groupe 1, n = 4/18; groupe 2, n = 12/27). Aucun des 18 patients du groupe 1, n'a reçu de quadrithérapie antituberculeuse, ni n'a présenté de rechute à 1 an de suivi. Un diagnostic alterne était retrouvé chez 15 % des patients du groupe 2. Parmi les 23 patients, sans étiologie identifiée, 13 (59 %) avaient au moins un élément sémiologique ophtalmologique prédictif de TO (synéchies postérieures, vascularite rétinienne, granulomes choroïdiens). Onze patients ont bénéficié d'un traitement antituberculeux (TAT) d’épreuve (rifampicine/isoniazide/pirilène/éthambutol) de six mois. La présence de granulomes à l'angiographie et d'anomalies radiologiques à l'imagerie thoracique était statistiquement plus fréquente parmi les patients ayant reçu un TAT (respectivement, p = 0,001 et 0,03). Une guérison à 12 mois était observée pour 8 patients (73 %), considéré a posteriori comme TO. Neuf patients ont reçu trois mois de bithérapie (rifampicine/isoniazide) sans que l'on puisse déterminer l'impact sur l'IO. La comparaison des réponses lymphocytaires T entre la stimulation CD4 par peptides ESAT-6/CFP-10 ou la co-stimulation CD4/CD8 était similaire, ne retrouvant
ISSN:0248-8663
1768-3122
DOI:10.1016/j.revmed.2020.09.005