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Angoulême and the ninth Art: from comics fandom to cultural policies
The paper addresses the historical development of the Salon de la bande dessinée d’Angoulême, later renamed Festival international de la bande dessinée in the context of the countrywide emergence of government-supported cultural policies in post-1968 France, particularly in the provinces. Against al...
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Published in: | The journal of comics & culture 2020-06, Vol.5, p.69-89 |
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Main Authors: | , |
Format: | Article |
Language: | English |
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Summary: | The paper addresses the historical development of the Salon de la bande dessinée d’Angoulême, later renamed Festival international de la bande dessinée in the context of the countrywide emergence of government-supported cultural policies in post-1968 France, particularly in the provinces. Against all odds, the annual event on comics held in Angoulême, a peripheral city in all respects in the early 1970s, went on to acquire global visibility and play a key long-term role in the legitimization of comic art in France and Europe through the “festival” format (as opposed to the American “comic con” format) and in the emphasis on culture in the culture/business dialectic. A very “French” and “European” event in its first few years, the Angoulême comics salon/festival has over the course of its history acknowledged the existence and importance of American comics and comics-makers in changing ways—alternating between unmitigated enthusiasm in the first few years to a long period of indifference in the 1980s to renewed interest as of the 1990s. In this respect, the Angoulême festival has proved a fascinating sounding board of the cultural dialogue between the French and American comics scenes in the last half century
L'article aborde le développement historique du Salon de la bande dessinée d'Angoulême, rebaptisé plus tard Festival international de la bande dessinée dans le contexte de l'émergence à l'échelle nationale de politiques culturelles soutenues par le gouvernement dans la France de l'après-1968, en particulier en province. Contre toute attente, l'événement annuel sur la bande dessinée s'est tenu à Angoulême, ville périphérique à tous égards au début des années 1970, a acquis une visibilité mondiale et a joué un rôle clé à long terme dans la légitimation de la bande dessinée en France et en Europe à travers le format "festival" (par opposition au format américain " comic con ") et dans la mise en avant de la culture dans la dialectique culture/entreprise. Très "français" et "européen" à ses débuts, le salon/festival de la bande dessinée d'Angoulême a, au fil de son histoire, reconnu l'existence et l'importance de la BD et des auteurs américains et des auteurs américains, passant d'un enthousiasme sans réserve les premières années, une longue période d'indifférence dans les années 80, à un regain d'intérêt à partir des années 1990. A cet égard, le festival d'Angoulême se révèle comme une fascinante caisse de résonance du dialogue culturel entre les scènes f |
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ISSN: | 2471-1500 |