Loading…

Projet participatif visant à promouvoir le bien vieillir alimentaire pour les séniors en situation de précarité

Les structures d’aide alimentaire (SAA) sont de plus en plus sollicitées en France et une récente étude montre que 15 % des bénéficiaires ont plus de 60 ans. AlimAccess60 est un programme participatif de sensibilisation auprès des SAA de l’Oise. L’objectif est d’atténuer la précarité alimentaire et...

Full description

Saved in:
Bibliographic Details
Published in:Nutrition Clinique et Métabolisme 2020-04, Vol.34 (1), p.90-90
Main Authors: Thiry, C.M.T., Depeint, F., Breil, B., Branchu, J., Buche-Foissy, C., Pouillart, P., Younes, H., Rubenstrunk, A., Delayre-Orthez, C., Illner, A.-K.
Format: Article
Language:fre
Subjects:
Online Access:Get full text
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
Description
Summary:Les structures d’aide alimentaire (SAA) sont de plus en plus sollicitées en France et une récente étude montre que 15 % des bénéficiaires ont plus de 60 ans. AlimAccess60 est un programme participatif de sensibilisation auprès des SAA de l’Oise. L’objectif est d’atténuer la précarité alimentaire et promouvoir le bien vieillir par l’alimentation auprès de cette population plus vulnérable face à la perte d’autonomie. De janvier à juillet 2019, le programme doit proposer à 40 séniors recrutés auprès des structures partenaires de participer à 4 ateliers interactifs portant sur 2 axes : « Nutrition-Approvisionnement » et « Cuisine ». L’évaluation au début et à la fin de l’intervention est basée sur des questionnaires auto-déclaratifs sur leurs modes de vie, habitudes alimentaires, connaissances nutritionnelles et satisfaction globale. Des scores portant sur des indicateurs de la précarité alimentaire et du bien vieillir ont été développés afin de pouvoir identifier l’évolution des connaissances et des compétences. Un livret de 30 recettes salées ou sucrées adaptées aux besoins spécifiques nutritionnels et financiers de la cible a été élaboré et évalué. L’analyse statistique a été réalisée par le logiciel SPSS (v25). Vingt neuf participants (âge moyen de 67,6 ans) ont pu être mobilisés pour le programme, dont 75 % de femmes. Un total de 65,5 % ont participé à 3 ou 4 ateliers. Les résultats montrent une vulnérabilité psycho-sociale des participants (53,6 % sont divorcés ; 64 % vivent seul ; 46,2 % perçoivent un sentiment de solitude et 66,7 % de fatigue) mais également de l’état de santé (25 % de diabète ; 28,6 % d’hypertension ; 14,3 % de maladies cardio-vasculaires ; 10,7 % de surpoids ou obésité). Leur alimentation est perturbée, 21,4 % déclarent manger 1 repas/jour et seulement 35,7 % 3 repas/jour. 22 % dédient moins de 30 €/mois pour s’alimenter contre 39 % plus de 120 €/mois. Au départ, seulement 35,7 % des participants connaissaient les recommandations sur les 5 fruits et légumes/jour mais 57,1 % comprenait le Nutriscore. Les résultats indiquent une évolution positive de 3,9 points pour le score de l’axe 1 (23 VS 26,3/40 points) (n=14) et de 1,3 points (7,8 vs 8,2/15 points) (n=13) pour l’axe 2. À la fin du programme, 85,7 % déclarent avoir changé leurs comportements. Plus précisément, 47,1 % ne sautent plus les repas et 41,2 % lisent les étiquettes. Enfin, toutes les recettes utilisées coûtent moins de 2€/personne dont 76,7 % moins d’1 €/personne et d’apr
ISSN:0985-0562
1768-3092
DOI:10.1016/j.nupar.2020.02.432