Loading…
Avec autisme », « autiste », « sur le spectre », « avec un TSA » ? Étude des préférences de dénomination et des facteurs pouvant les influencer auprès de la population française
Le langage utilisé pour nommer les personnes directement concernées par l’autisme continue de faire débat. Alors que les préférences des personnes concernées semblent identifiées en anglais, l’étude des préférences des personnes francophones reste encore marginale. Lors d’une étude quantitative les...
Saved in:
Published in: | Annales médico psychologiques 2024-05 |
---|---|
Main Authors: | , , , , |
Format: | Article |
Language: | fre |
Subjects: | |
Citations: | Items that this one cites |
Online Access: | Get full text |
Tags: |
Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
|
Summary: | Le langage utilisé pour nommer les personnes directement concernées par l’autisme continue de faire débat. Alors que les préférences des personnes concernées semblent identifiées en anglais, l’étude des préférences des personnes francophones reste encore marginale.
Lors d’une étude quantitative les participant(e)s pouvaient sélectionner leur préférence en termes de dénomination afin d’y faire correspondre l’affichage des items. À partir de ces sélections et d’éléments relevés lors de leur participation (âge, genre, statut diagnostic, score d’auto-stigmatisation et évaluation du sentiment de honte internalisée), nous analysons leurs sélections et les éventuels facteurs pouvant l’influencer.
Une préférence pour « personne autiste » se dégage clairement parmi les personnes directement concernées par l’autisme. « Avec autisme », pourtant régulièrement utilisée dans le milieu professionnel, se classe régulièrement dernière, quelle que soit le groupe étudié. Parmi les facteurs pouvant influencer le choix de manière significative, nous avons identifié : le statut diagnostic l’âge, le genre et le sentiment de honte internalisée.
Bien que des préférences semblent se dégager, il n’existe pas d’unanimité quant au choix de dénomination. Nous encourageons les professionnel(le)s à interroger leurs choix et à proposer plusieurs possibilités aux personnes qu’ils/elles accompagnent.
Autism-related language preferences are increasingly studied. While there are some guidelines established in international journals and a relatively clear consensus when it comes to the English language, studies in other languages are still rare. When it comes to this conversation, the preferences are often split between person-first language and identity first language (i.e., person with autism or autistic person). Some languages, such as French, have a different grammatical construction: the adjective comes after the noun, which leads to “person” always coming first. However, the presence of the “with” still leads to the same conversation as happens in English when it comes to “separating” the person from their autism. Our study expands on previously published results regarding French-speaking adults’ language preferences when it comes to autism, as well as identifying some factors that could be related to these choices.
While participating in a larger survey regarding autistic masking and mental health, participants were invited to select their language preference amongst four options (autis |
---|---|
ISSN: | 0003-4487 1769-6631 |
DOI: | 10.1016/j.amp.2024.03.015 |