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Witchcraft and Sorcery: Taxonomy versus Dynamics
La Magie Noire et la Sorcellerie: La Taxonomie Contre la Dynamique. "La Magie noire et la Sorcellerie en Afrique de l'Est" expose dix récits de croyances en la sorcellerie en Afrique Centrale et de l'Est. Mais le fait qu'un sixième du livre seulement relate des cas précis et...
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Published in: | Africa (London. 1928) 1964-10, Vol.34 (4), p.314-325 |
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Main Author: | |
Format: | Article |
Language: | English |
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Summary: | La Magie Noire et la Sorcellerie: La Taxonomie Contre la Dynamique. "La Magie noire et la Sorcellerie en Afrique de l'Est" expose dix récits de croyances en la sorcellerie en Afrique Centrale et de l'Est. Mais le fait qu'un sixième du livre seulement relate des cas précis et les analyse montre une sérieuse insuffisance de méthode. Plusieurs auteurs font une nette distinction entre données ' structurelles ' et ' culturelles ', et à partir de celle-ci tentent d'exposer les catégories qui en résultent d'une façon rigide et mécanique. Ils auraient pu éviter cette jonglerie en examinant les croyances à la sorcellerie et les accusations dans leur contexte social. Un tel contexte doit comprendre non seulement les phases du cycle de développement de la communauté intéressée, mais aussi l'observation des processus biologiques, écologiques, démographiques, et de l'évolution des relations entre les groupes qui la composent. La collecte de faits historiques qui témoignent des vicissitudes d'une communauté pendant une longue période est une nécessité préalable à cette approche. L'avantage de cette méthode est qu'elle situe chaque chef d'accusation à un moment de l'histoire aussi bien qu'à un état de la structure sociale. Si l'on examine en détail l'utilisation des termes ' magie noire ' et ' sorcellerie ', l'on s'aperçoit qu'il n'existe pas de règle définie. En fait, ce que l'un nomme ' magie noire ' est ' sorcellerie ' pour l'autre. Le problème se pose, de savoir s'il est profitable de maintenir plus longtemps la distinction. Les différents exemples montrent que le maléfice occulte est considéré par les Africains comme présentant une multitude de caractéristiques, qui se combinent de façon totalement différente suivant les sociétés; certaines le désignent d'un seul terme, d'autres font une discrimination linguistique entre de nombreuses caractéristiques. Ainsi, au Barotseland, emploient-ils le terme "muloi" pour tout malfaiteur, sans tenir compte du procédé. Par contre, les Gusii du sud-ouest du Kenya distinguent les "omorogi" (traduit par ' magicien ' par le Professeur LeVine) des "omonyamosira" (' sorciers '). Ces catégories ne correspondent pas au modèle Zandé, puisque le magicien Gusii a ' une tendance consciente au meurtre ' alors que le magicien Zandé peut n'avoir pas conscience de son propre pouvoir. Le sorcier Gusii tue pour protéger un client, le sorcier Zandé pour servir ses intérêts personnels. Ce nouvel article suggère que, si ceux qui étudient la sorcelle |
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ISSN: | 0001-9720 1750-0184 |