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L'histoire culturelle en Italie: Aperçu historiographique et idée de culture
L'article explique comment, à la fin de la deuxième guerre mondiale, la tendance à banaliser le fascisme a dominé dans la culture italienne. Il fut présenté comme un régime de quatre sous qui s'était effondré comme un château de cartes, avait fondu comme neige au soleil, car il n'étai...
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Published in: | Vingtième siècle (Paris. 1984) 2008-10 (100), p.33-50 |
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Main Authors: | , |
Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | L'article explique comment, à la fin de la deuxième guerre mondiale, la tendance à banaliser le fascisme a dominé dans la culture italienne. Il fut présenté comme un régime de quatre sous qui s'était effondré comme un château de cartes, avait fondu comme neige au soleil, car il n'était fondé sur rien. La conséquence la plus grave de la banalisation du fascisme fut la "défascisation rétroactive" de l'expérience fasciste et l'exclusion du probléme du totalitarisme au sein de l'analyse du régime fasciste. Le résultat de cette tendance, à laquelle contribuèrent les cultures néo- et antifascistes, fut le retard avec lequel l'historiographie italienne affronta sérieusement la réalité effective de l'expérience totalitaire fasciste ainsi que son héritage. Depuis quelques dizaines d'années, une nouvelle historiographie a ramené le problème du totalitarisme au cœur de l'analyse du fascisme, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives de recherche et de réflexion sur l'héritage fasciste dans la politique et la société italienne. /// This article explains how, at the end of World War II, the tendency to make fascism ordinary dominated in Italian culture. It was presented as a two-bit regime that collapsed like a house of cards, melted like snow in the sun because it was founded on nothing. The most serious consequence of this banalization of fascism was the retroactive "de-fascization" of the fascist experience and the exclusion of the problem of totalitarianism within the analysis of the fascist regime. The result of this tendency that the neo- and antifascist cultures contributed to was that Italian historiography was late in seriously confronting the reality of the fascist totalitarian experience as well as its heritage. For the last few decades, a new historiography has brought the problem of totalitarianism back to the heart of the analysis of fascism, opening up new research paths on the fascist heritage in Italian politics and society. |
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ISSN: | 0294-1759 1950-6678 |