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TECHNIQUES OF MONETARY CONTROL: THE NIGERIAN EXPERIENCE / TECHNIQUES DU CONTROLE MONETAIRE: L'EXPERIENCE NIGERIENNE
Lorsque la constitution de la Central Bank of Nigeria (CBN) a été prise en considération au cours des années 50 quelques experts s'y opposèrent retenant que ceci aurait été un « luxe trop coûteux ». Malgré cela, elle a été établie en 1959 et équipée, comme d'autres banques centrales dans l...
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Published in: | Savings and development 1981-01, Vol.5 (2/3), p.115-122 |
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Format: | Magazinearticle |
Language: | English |
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Summary: | Lorsque la constitution de la Central Bank of Nigeria (CBN) a été prise en considération au cours des années 50 quelques experts s'y opposèrent retenant que ceci aurait été un « luxe trop coûteux ». Malgré cela, elle a été établie en 1959 et équipée, comme d'autres banques centrales dans le monde entier, d'une importante quantité de techniques pour le contrôle monétaire. Le court exposé qui suit prend en considération l'expérience de la banque pour ce qui concerne l'emploi de techniques aptes à atteindre la stabilité monétaire au moyen du contrôle de la quantité, du prix et de la direction de la monnaie et du crédit pendant les vingt années d'existence de la banque. Un trait qui ressort clairement d'après les annales des banques centrales au Nigeria est l'emploi peu fréquent fait par la CBN des techniques de contrôle conventionnelles, telles que les opérations du libre marché, taux de liquidité variable ainsi que l'arme traditionnelle du taux bancaire. Elle a naturellement fait usage du coéfficient de trésorerie et des titres de stabilisation mais seulement en cas exceptionnel. La CNB a plutôt fait oeuvre de persuasion et s'est limitée à fournir des critères généraux de conduite pour ce qui a trait au crédit. Bien que cette persuasion ait été à même de convaincre les banques commerciales de prêter de l'argent aux Nigériens dans le but d'acheter des entreprises étrangères sous la gestion indigène, dans son ensemble elle n'a pas eu le succès espéré en particulier à cause du fait que les institutions à « persuader » étaient plusieurs et disparates par rapport aux sources du capital et aux situations de marché. Introduites pour la première fois en 1964 et toujours en usage depuis lors ces « Lignes de conduite » avec leurs critères de flexibilité établissent des Plafonds absolus et par secteur dans le but de garantir plus de crédit aux secteurs privilégiés et aux hommes d'affaire indigènes. Ce fut une expérience profitable. Les prêts et avances bancaires sont actuellement canalisés avec succés vers les secteurs productifs de l'économie et accordés aux hommes d'affaire indigènes. Par exemple, entre décembre 1968 et septembre 1980, les secteurs productifs ont augmenté au total leur part de prêts et avances de moins 33% à 70% tandis que les prêts allant aux hommes d'affaire indigènes ont augmenté de 55% en 1970 à 88% en semptembre 1980. |
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ISSN: | 0393-4551 |