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L'OMBRE DES ARCHIVES DANS LES CULTURES DU SAVOIR DU XVII e SIÈCLE: Les papiers de Samuel Hartlib (v. 1600-1662)

La notion d'« ombre des archives » joue un rôle important pour comprendre l'histoire de la culture européenne, notamment pour tous ceux qui travaillent sur les correspondances scientifiques du XVIIe siècle. Cette empreinte archivistique fonctionne à plusieurs niveaux. Elle peut refléter le...

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Bibliographic Details
Published in:Bibliothèque de l'Ecole des chartes 2013-06, Vol.171 (1), p.51-64
Main Authors: GREENGRASS, Mark, PENMAN, Leigh T.I.
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:La notion d'« ombre des archives » joue un rôle important pour comprendre l'histoire de la culture européenne, notamment pour tous ceux qui travaillent sur les correspondances scientifiques du XVIIe siècle. Cette empreinte archivistique fonctionne à plusieurs niveaux. Elle peut refléter les classements conceptuels des philosophes de l'époque, classements qui doivent être distingués de ceux que les archivistes et bibliothécaires postérieurs ont imposés à leurs collections. Il existe une autre ombre, ou plutôt pénombre, celle de l'influence, qui est formée de deux parts différentes : la part des archives qui a été entièrement perdue; la part qui peut être reconstituée à partir d'archives qui se trouvent ailleurs. L'article explore ces différentes ombres à partir de l'étude de cas qu'offrent les papiers d'un intermédiaire savant londonien du XVIIe siècle, Samuel Hartlib. The notion of the « shadow of the archives » is important for understanding the history of European culture, and especially scientific correspondence in the seventeenth century. This archival imprint functions on various different levels. It may reflect the conceptual categories of contemporary philosophers, categories that must be distinguished from those that later archivists and librarians imposed on their collections. Another shadow (or, better, penumbra) results from the irretrievable loss of some parts of the archive and the necessity of reconstituting other parts from traces left elsewhere, in other archives. This article investigates these different shadows by studying the papers of a London « intelligencer », Samuel Hartlib. Der Begriff des « Schattens der Archive » spielt eine wichtige Rolle, möchte man die Geschichte der europäischen Kultur verstehen; dies gilt insbesondere für alle, die über die wissenschaftliche Korrespondenz des 17. Jahrhunderts arbeiten. Diese auf die Archive bezogene Formulierung betrifft mehrere Aspekte. Sie kann zunächst die konzeptuelle Einteilung der Philosophen jener Epoche widerspiegeln, die von der zu unterscheiden ist, nach der spätere Archivare und Bibliothekare ihre Sammlungen geordnet haben. Es gibt einen weiteren « Schatten », oder besser « Halbschatten », den des Einflusses, der aus zwei verschiedenen Teilen besteht : dem der Archive, die vollkommen verloren sind, und dem, der sich mittels der anderswo aufbewahrten Archive rekonstruieren lässt. Der Beitrag untersucht diese unterschiedlichen « Schatten », indem er die Papiere von Samuel Hartlib, ei
ISSN:0373-6237
1953-8138