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50 ans de fécondité en France: rangs et intervalles entre naissances

L'enquête "famille" effectuée par l'INSEE auprès de 300 000 femmes à l'occasion du recensement de 1982 porte pour la première fois sur les femmes mariées et célibataires. Il est donc possible de comparer ses résultats à ceux que l'on obtient grâce aux sources classiques...

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Published in:Population (France) 1986-03, Vol.41 (2), p.233-258
Main Author: Desplanques, Guy
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:L'enquête "famille" effectuée par l'INSEE auprès de 300 000 femmes à l'occasion du recensement de 1982 porte pour la première fois sur les femmes mariées et célibataires. Il est donc possible de comparer ses résultats à ceux que l'on obtient grâce aux sources classiques, et d'affiner la description dans deux directions: l'évolution du nombre des enfants et des probabilités d'agrandissement au sein des générations nées depuis 1917 et la variation des intervalles entre naissances successives au cours de la période de baisse de fécondité qui a commencé en 1965. On peut ainsi mettre en évidence la tension démographique qui régnait autour des années 60: très peu de femmes sans enfant et intervalles très rapprochés entre les premières naissances. La diminution de fécondité qui a suivi correspond au relâchement de ces deux contraintes. /// In the census of 1982, INSEE for the first time included a "family" survey relating to 300,000 married and single women. The results may be compared with those obtained from routine statistics, but they make possible two new types of investigation, dealing with the number of children born and the parity progression ratios for cohorts born in 1917 or later, and with changes in birth intervals during the period of low fertility which began in 1965. During the 1960s there were relatively few childless women and intervals between first and second births were relatively short. The fall in fertility after 1965 can be attributed to changes in these two variables. /// La encuesta "familia" realizada por el INSEE con ocasión del censo de 1982 y que comprende una muestra de alrededor de 300 000 mujeres, se refiere por primera vez a las mujeres casadas y solteras. Es posible comparar sus resultados con los que se obtienen de las fuentes de datos clásicos y afinar la descripción en dos direcciones: la evolución del número de hijos y de las probabilidades de agrandamiento en el seno de las generaciones nacidas después de 1917 y la variación de los intervalos entre nacimientos sucesivos en el curso del periodo de disminución de la fecundidad que comenzó en 1965. Se puede así poner en evidencia la tensión demográfica que reinaba alrededor de los años 1960: muy pocas mujeres sin hijos e intervalos muy próximos entre los primeros nacimientos. La disminución de la fecundidad que se profujo a continuación corresponde al aflojamiento de la tensión que se produjo en estos dos factores.
ISSN:0032-4663
1957-7966
DOI:10.3917/popu.p1986.41n2.0258