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Les navettes des périurbains d'Île-de-France
Cet article s'intéresse aux conséquences de l'étalement urbain hors des limites de l'agglomération parisienne (analysé dans le précédent article) sur les déplacements domicile-travail des actifs. Du fait d'un important déficit d'emplois en zone périurbaine (malgré leur desse...
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Published in: | Population (France) 1997-03, Vol.52 (2), p.327-364 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Cet article s'intéresse aux conséquences de l'étalement urbain hors des limites de l'agglomération parisienne (analysé dans le précédent article) sur les déplacements domicile-travail des actifs. Du fait d'un important déficit d'emplois en zone périurbaine (malgré leur desserrement), les navettes des actifs périurbains sont en moyenne deux fois plus longues que celles des actifs résidant dans l'agglomération. Mais si la localisation du lieu de résidence explique, pour une large part, le risque d'avoir à faire une longue navette, il faut également prendre en compte les caractéristiques des actifs eux-mêmes. Selon le sexe de l'individu, la structure du ménage (en particulier, biactivité ou non), la catégorie socioprofessionnelle, l'étape du cycle de vie familial et professionnel, le poids des contraintes spatiales ainsi que la sensibilité à la distance varient. Selon le parcours migratoire récent, les choix et les priorités en matière de localisation résidentielle varient, jouant sur les chances de pouvoir travailler près de son domicile. Nous montrons ainsi la nécessité, si l'on veut comprendre les comportements spatiaux des individus, de prendre en compte les interactions souvent complexes entre les différents types de mobilité. /// This article examines the consequences of urban sprawl beyond the Paris urban area (analyzed in the previous paper) for home-workplace journeys of the economically active population. The large employment shortfall in the periurban zone (despite employment decentralization), means that the economically active living here commute on average twice as far as their counterparts living in Paris itself. Yet if residential location explains much of the probability of commuting a long distance, the characteristics of the economically active themselves also have to be taken into account. The impact of spatial constraints and sensitivity to distance vary with sex, household structure (particularly whether or not double-income), socio-professional category, and stage in family and professional life cycle. Depending on the recent migratory itinerary, choices and priorities as regards residential location vary, influencing the likelihood of being able to work near to one's home. The article shows that the spatial behaviour of individuals can only be understood by considering the often complicated interaction between different types of mobility. /// Este artículo analiza las consecuencias de la expansión urbana fuera de los límites de la aglo |
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ISSN: | 0032-4663 1957-7966 |
DOI: | 10.3917/popu.p1997.52n2.0364 |