Loading…
La migration du style mélismatique oriental vers l'Occident
L'introduction au présent débat a une portée limitée. Il ne s'agira ni de musique religieuse, ni de ce qu'il est convenu d'appeler “musique savante,” ou “art de haute culture.” Il ne sera question que de musique populaire ancienne de tradition orale. Pour prendre position, disons...
Saved in:
Published in: | Journal of the International Folk Music Council 1964-01, Vol.16, p.70-73 |
---|---|
Main Author: | |
Format: | Article |
Language: | eng ; fre |
Subjects: | |
Online Access: | Get full text |
Tags: |
Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
|
Summary: | L'introduction au présent débat a une portée limitée. Il ne s'agira ni de musique religieuse, ni de ce qu'il est convenu d'appeler “musique savante,” ou “art de haute culture.” Il ne sera question que de musique populaire ancienne de tradition orale.
Pour prendre position, disons toutefois, en ce qui concerne la musique religieuse, que nous sommes entièrement de l'avis de Madame Edith Gerson-Kiwi lorsqu'elle démontre que les formes de base de la musique religieuse relevent d'une conception panasiatique; lecons et lectures appartiennent à une style récitatif monotonique où une note répétée obstinément sert de véhicule solennel aux textes sacrés, cette note obstinée étant par ailleurs agrémentée de sons légèrement plus graves ou plus aigus servant d'appuis ou de cadences vocales. On peut dire que cette conception s'étend au-delà de ce qui est 1'Asie proprement dite: elle est la même chez les Maoris de Nouvelle-Zélande pour la cantillation de leurs mythologies et généalogies. |
---|---|
ISSN: | 0950-7922 0740-1558 2631-5750 2304-3857 |
DOI: | 10.2307/835083 |