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Le pouvoir, c'est pas sorcier. Il suffit d'en avoir les clés

L'ouvrage de Simone Landry, Le pouvoir, c'est pas soraer. Il suffit d'en avoir les clés, donne un ensemble doutils qui permettent une meilleure compréhension des phénomènes de pouvoir, présents dans toutes les relations interpersonnelles. L'auteure définit le pouvoir en ces terme...

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Bibliographic Details
Published in:Canadian journal of communication 2013-04, Vol.38 (2), p.258
Main Author: Dakouré, Évariste
Format: Article
Language:fre
Subjects:
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Description
Summary:L'ouvrage de Simone Landry, Le pouvoir, c'est pas soraer. Il suffit d'en avoir les clés, donne un ensemble doutils qui permettent une meilleure compréhension des phénomènes de pouvoir, présents dans toutes les relations interpersonnelles. L'auteure définit le pouvoir en ces termes: « Le pouvoir, c'est la capacité, consciente ou non, d'une personne ou d'un groupe A de modifier les attitudes, les valeurs, les idées ou les comportements dune personne ou dun groupe ? » (p. 10). Pouvoir et influence sont présentés comme deux termes interchangeables, parce que pour elle, « l'influence, c'est la mise en acte du pouvoir, son exercice ». Sur cette question, elle est en opposition avec Akoun et Ansart (1999), pour lesquels « il est opératoire de distinguer clairement le pouvoir et l'influence, en réservant à l'exercice du pouvoir les moyens de coercition L'influence désigne alors l'action sur les attitudes [...], sans promesse de rétribution ou de récompense » (p. 12). Pour Landry, le pouvoir a des connotations à la fois positives et négatives. La perception négative renvoie à la coercition, voire à la violence. Ainsi, la crainte du pouvoir est liée aux abus qui lui sont parfois associés et pour Landry la limitation des abus de pouvoir passe par la prise de conscience de la zone à l'intérieur de laquelle il est légitime d'exercer un pouvoir sur autrui, par une compréhension claire de ce qu'est le pouvoir et ses abus, et par le choix éthique de ne pas transgresser les limites du pouvoir dont on dispose. En milieu organisaüonnel par exemple, les zones de pouvoir sont déterminées par un ensemble de règles et de normes écrites ou non, et cela permet de réguler les abus. Le pouvoir de récompense, fondé sur la capacité de procurer des récompenses; le pouvoir de coercition, fondé sur la capacité d'infliger des punitions; le pouvoir légitime, fondé sur la position occupée, d'une part, et sur les valeurs intériorisées de ceux et celles que l'on veut influencer, d'autre part; le pouvoir de référence, fondé sur l'amitié, l'amour ou l'admiration que l'on a pour la personne qui cherche à nous influencer; le pouvoir d'expert fondé sur la compétence; et le pouvoir informationnel, fondé sur l'accès à des informations ou à des réseaux d'information pertinents (p.55). La question des caractéristiques du « leadership au féminin » est posée par l'auteure. En se référant à Pascale Navarro, elle affirme que la présence de femmes leaders dans les zones de pouvoir politique conduit à l'ado
ISSN:0705-3657
1499-6642